24/04/2024
En annonçant samedi dernier qu’il démissionnait de son mandat de maire de Mions, l’élu LR avait surpris tout le monde en déclarant qu’il le faisait à cause de l’antisémitisme dont il serait victime. Alors même que c’était un secret de Polichinelle : son départ était programmé de longue date pour raisons personnelles, avec l’intention de nommer son adjoint Mickaël Paccaud pour prendre sa suite.
Après avoir surfé sur cette vague dans les médias nationaux, trouvant à chaque fois des excuses pour se justifier notamment sur l’absence de plaintes ou de signalements sur les faits dont il se disait victime, mettant très mal à l’aise les membres des Républicains du Rhône et la préfecture, Claude Cohen a décidé de mettre fin à cette situation.
C’est dans le Journal du Dimanche qu’il l’annonce ce mercredi : “L’antisémitisme n’a rien à voir avec ma démission. Certains de mes commentaires ont été déformés par les médias“.
Dans le JDD, il indique désormais que ce sont les baisses des aides de la Métropole de Lyon présidée par les écologistes et la pression de la loi SRU sur le logement social qui ont motivé son choix de passer de maire à simple conseiller municipal.
21/04/2024
Le maire de Mions près de Lyon a fait part samedi de sa décision de démissionner de sa fonction pour plusieurs raisons, et notamment pour cause d’antisémitisme. Il explique au micro d’Europe 1 que lors du dernier conseil métropolitain, un élu communiste “a porté l’écharpe du Hamas” durant son intervention.
Claude Cohen, le maire (LR) de Mions (Rhône), a annoncé ce samedi 20 avril avoir envoyé sa lettre de démission à la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Une “grande émotion” s’est emparée, ce samedi 20 avril, de Claude Cohen, le maire (LR) de Mions (Rhône), lorsqu’il a annoncé sur Facebook avoir envoyé à la préfète de la région Auvergne-Rhône-Alpes sa lettre de démission.
Invité de BFMTV samedi 20 avril en début de soirée, le maire de la commune a déclaré avoir été la cible de propos antisémites “le jour même” où il a été élu à la tête de la municipalité de Mions.
“J’ai régulièrement des Miolands qui me traitent de “sale juif”, donc au bout d’un moment je veux bien tout accepter mais je me suis fait élire pour servir ma ville et mon pays. Je ne me suis pas servi de mon identité de juif pour me faire élire (…)”, a poursuivi Claude Cohen.
“J’ai à côté de moi cinq dossiers de plainte. J’ai arrêté de déposer plainte parce que la gendarmerie a autre chose à faire sinon je passerais une journée par semaine à la gendarmerie”, a par ailleurs expliqué le maire sortant de Mions.
Si Claude Cohen disait regretter qu’après ses plaintes, “pas une fois madame la préfète n’est venue [le] soutenir”, le cabinet de la préfète de la région Rhône-Alpes a précisé auprès de BFMTV que le maire de Mions n’a pas déposé de plainte pour des insultes antisémites et que la préfète aurait évidemment été à ses côtés si tel avait été le cas.