07/05/2024
06/05/2024
04/05/2024
Colombe, qui s’est fait connaître en marge d’un meeting de Marine Le Pen le 1er mai, fait face aux conséquences de son témoignage et ne sera plus bénévole des Restos du cœur à Perpignan, où elle réside, a appris Le Figaro samedi de sources concordantes.
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Quant à Leon Deffontaines, la tête de liste du Parti communiste, il a écrit une longue lettre publiée sur le même réseau social: «Les mots de Colombe m’ont frappé. J’ai décidé de lui écrire pour entamer le dialogue avec elle. Pour lui montrer que M. Bardella et le RN sont des faussaires de la question sociale et que la gauche que je représente entend sa colère légitime et veut y répondre».
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La direction parisienne jure que c’est son ancienne adhérente qui a elle-même fait le choix de démissionner dans une lettre (qu’il n’a pas été possible de consulter) après les remontrances qui lui ont été adressées, tandis qu’une source locale indique que l’habitante de Perpignan a été abruptement poussée vers la sortie. Sur place, la gêne est palpable : «Je vous informe que je ne suis pas habilitée à répondre», esquive Béatrice Pansa, la responsable départementale de l’association dans les Pyrénées-Orientales contactée par nos soins. La direction nationale des Restos du cœur, qui craint de «faire le buzz», se cantonne à déclarer que «c’est une affaire interne». «La personne a décidé de démissionner car elle n’apprécie pas les remarques qui lui ont été faites. Pour nous point final», dit-on malgré l’ancienneté de son engagement.