C’est la première fois qu’un maire obtient trois mandats dans la capitale britannique.
À 53 ans, ce fils d’immigrés pakistanais, a largement devancé la candidate du parti conservatrice Susan Hall, et dépasse ainsi les deux mandats réalisés par son prédécesseur et ancien Premier ministre Boris Johnson.
L’opposition l’attaque sans relâche sur la sécurité et l’accuse d’être responsable de l’augmentation des agressions à l’arme blanche, un fléau que Sadiq Khan attribue pour sa part à la politique d’austérité des gouvernements conservateurs qui auraient conduit à la baisse des effectifs policiers.
Le maire incarne une de ces success-stories que Londres, ville monde fière de sa diversité, où 46% des résidents s’identifient comme asiatiques, noirs, mixtes ou “autres”, affectionne. Il ne rate jamais une occasion de revenir sur ses origines modestes et parle volontiers du fait qu’il respecte le jeûne du ramadan, ne boit pas d’alcool et essaie de faire ses prières tous les jours.