10/05/24
Jeudi 9 mai, deux personnes : “le principal auteur et sa mère”, ont été interpellés dans le cadre de l’enquête sur l’enlèvement et la séquestration d’un adolescent de 16 ans à Reims, a indiqué le procureur de la République François Schneider. Le week-end dernier, le jeune homme avait subi des violences pour des faits liés à une “relation intime” avec une jeune fille. Selon nos confrères de L’Union, cinq individus sont impliqués.
L’adolescent, un jeune homme “sans histoire” selon les informations communiquées par le parquet lundi, a été gravement blessé. Il aurait attiré hors de son domicile par une connaissance, puis embarqué de force dans une Renault Clio. À bord du véhicule, ses ravisseurs ont commencé à le frapper, avant de l’emmener dans un immeuble du quartier Croix-Rouge. Il a ensuite été emmené dans une cave où il a subi une nouvelle salve de nouvelles violences. Lorsque l’adolescent qui a réussi à sortir de l’immeuble, a interpellé un automobiliste dans la rue, il présentait de multiples hématomes sur le corps, plusieurs fractures au nez et une coupure à la tempe droite. Une incapacité totale de travail de huit jours lui avait été délivrée.
Selon les informations communiquées par le parquet, l’enlèvement du garçon et le déchaînement de violence qu’il a subi sont “en lien” avec une “relation intime” avec une jeune fille. “L’origine des faits n’est en aucune manière le fait” que ce jeune homme “aurait éconduit une jeune fille”, a-t-il ensuite précisé. Une enquête a été ouverte pour les faits criminels “d’enlèvement et séquestration sans libération volontaire” et “violences aggravées”.
6/05/24
Selon les premiers éléments de l’enquête, les faits se sont déroulés dans « un contexte de représailles sur fond de dépit amoureux ». Le jeune homme, déjà en couple, aurait refusé les avances d’une fille. Ce sont les proches de cette dernière, notamment son frère, son cousin et sa mère, qui pourraient avoir organisé le guet-apens, selon nos informations. Ils sont activement recherchés.
La victime doit être entendue ce lundi après-midi. Contacté, le parquet de Reims a indiqué de son côté qu’il communiquerait en fin de journée.