Les discussions sur une candidature unique en 2026, allant des macronistes aux Républicains , pourraient commencer le lendemain des élections européennes, en juin. Déjà mis au ban des négociations, le Rassemblement national fustige «une union des fossoyeurs de la France». La sixième ville de France est dirigée par la gauche depuis 1989. Déjà mis au ban des négociations, le Rassemblement national fustige «une union des fossoyeurs de la France».
Encore faut-il désigner un candidat unique, pour porter cette encore hypothétique liste de rassemblement. La sénatrice Laurence Garnier (LR), finaliste malheureuse des municipales de 2014 puis de 2020 trouvera-t-elle un terrain d’entente avec la Nantaise du gouvernement, la ministre déléguée Sarah El Haïry (Modem) ? Le principe d’une rencontre après les européennes aurait été entériné début avril, rapporte Ouest France .
Sitôt ébruité par la presse locale, le rendez-vous a inspiré quelques coups d’estoc numériques à la majorité nantaise, notamment vis-à-vis de la ministre du gouvernement Attal. Cette dernière traverse un début mai compliqué : ses ambitions nantaises seraient mal passées auprès d’une partie de son cabinet de l’avenue de Ségur, provoquant la démission de deux conseillers, au retour d’un déplacement de trois jours dans la Cité des Ducs, révélait Libération il y a deux semaines.[…]
La main tendue trouve enfin ses critiques au sein même du groupe d’opposition «Mieux vivre à Nantes». L’élu Horizons Guillaume Richard doute ainsi de la méthode employée et du calendrier de ce rapprochement, qu’il trouve un brin trop précipité. «Nous avons une chance historique de gagner Nantes face à une Johanna Rolland compromise par son bilan sur l’insécurité et ses concessions à l’extrême gauche», veut croire l’élu. À condition qu’un accord sur un candidat unique soit trouvé.