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Les deux féministes font l’objet d’une vague de haine depuis la publication de leur livre Transmania, une enquête sur «les dérives de l’idéologie transgenre». Elles portent plainte contre Nina Séron-Abouelfadil, mais aussi contre X pour des propos scandés en manifestations.
«Un regain de haine et de violence». Les féministes Dora Moutot et Marguerite Stern ont décidé de porter plainte seulement un mois après la publication de leur ouvrage Transmania (éditions Magnus), une enquête sur «les dérives de l’idéologie transgenre». En cause : «Une accumulation de menaces de mort qu’elles ne veulent plus subir», explique au Figaro leur avocat, Louis Cailliez. […]
Les deux auteurs ont donc décidé de porter plainte, dans un premier temps, contre Nina Séron-Abouelfadil, collaboratrice parlementaire de la députée insoumise Mathilde Panot et conseillère municipale de Vitry-sur-Seine. Après diverses manifestations «contre la transphobie» les 4 et 5 mai derniers durant lesquelles des phrases telles que «Dora Moutot au fond du Rhin!» ou «les transphobes au feu et Stern au milieu!» ont été scandées, la militante qui se décrit sur X comme «écosocialiste et queer» a republié une image du cortège parisien dans un post en reprenant la phrase «TERFs au bûcher !». L’acronyme «TERF», pour «trans exclusionary radical feminist» (féministe radicale excluant les personnes trans) est employé par une partie des militantes, de manière péjorative, pour désigner les féministes se référant au sexe biologique plutôt qu’au genre. […]
Dora Moutot et Marguerite Stern ont également décidé de porter plainte contre X pour divers propos menaçants tenus par des manifestants : «Le 6 mai, des transactivistes ont scandé “une TERF une balle, justice sociale !” devant l’Université Paris-Panthéon-Assas où se tenait une conférence des deux auteurs au sujet de leur ouvrage», détaille encore Me Louis Cailliez, qui assure avoir en sa possession de nombreux «éléments à apporter au parquet, telles que des images ou des vidéos». […]
L’avocat et les deux plaignantes se disent donc «déterminés» à ne plus rien laisser passer. […] On va porter plainte petit à petit, en remontant les semaines et les mots, selon la gravité des faits, et tant qu’il n’y a pas prescription», promet par ailleurs Me Louis Cailliez. […]