Dimanche 5 mai, la démission d’une membre des Amis du Palais de Tokyo, l’association de mécènes rattachée au centre d’art parisien, a été retentissante. Il faut dire qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle collectionneuse, puisque Sandra Hegedüs-Mulliez, membre historique de l’association, a créé, en 2009, le SAM Art Projects, une fondation destinée à promouvoir la création artistique avec un prix doté de 20 000 euros et des résidences, avec, à la clé, une exposition personnelle au Palais de Tokyo.
C’est sur son compte Instagram que la mécène annonçait quitter le conseil d’administration de l’association pour ne plus cautionner une « dérive honteuse » de l’établissement. « Je ne veux pas être associée à la nouvelle orientation très politique du Palais (…), dictée par la défense de “causes” très orientées (wokisme, anticapitalisme, pro-Palestine, etc.) », écrivait-elle. Une exposition « sur la Palestine » présentant « des points de vue biaisés et mensongers sur l’histoire de ce conflit, donnant la parole, sans contradiction, à des propos racistes, violents et antisémites » avait été « la goutte d’eau », selon ce post, liké par plus de 13 200 personnes.
Cette prise de position de Sandra Hegedüs-Mulliez a été applaudie pour son « courage » dans de nombreux messages de soutien par des personnalités du monde de l’art (conservateurs de musée, journalistes, galeristes, artistes, membres des Amis du Palais de Tokyo…), et largement relayée dans la presse très orientée à droite, de Valeurs actuelles à Causeur.
[…]Dès le lendemain de la démission de la mécène, la direction du Palais de Tokyo a publié un communiqué pour se défendre : « Notre programmation artistique n’est pas partisane, elle est d’abord, et avant tout, le reflet des préoccupations des artistes. Le Palais de Tokyo, comme lieu de la création contemporaine en prise directe avec l’actualité de l’art, est, comme la plupart des institutions culturelles internationales, au milieu de ces enjeux parfois politiques. Il ne doit pas les nier, tout en restant le lieu où les artistes peuvent s’exprimer : un terrain de débat, de réflexion et de rencontre », y affirmait Guillaume Désanges, président du Palais de Tokyo.
Un nouveau rebondissement est survenu, ce lundi 13 mai, avec la publication sur le site du Monde d’une « lettre de soutien au Palais de Tokyo et à la liberté de programmation » émanant de l’Association française de développement des centres d’art contemporain. Le texte dénonce « une augmentation des tentatives d’intimidation, des appels à la censure, des campagnes de dénigrement et d’informations mensongères » à propos des institutions culturelles, « en France et partout dans le monde », et pointe « les fausses informations sans fondement trop souvent relayées sur les réseaux sociaux par celles et ceux qui accusent ».
[…]Lettre de soutien au Palais de Tokyo et à la liberté de programmation :
« Les accusations et coups portés aux institutions culturelles se multiplient de façon inquiétante en France et partout dans le monde. Au nom de causes politiques, on les accuse précisément d’y faire, ou de ne pas y faire, le jeu de certaines idéologies, d’y représenter trop, ou pas assez de sujets qui animent la société. Cela aboutit à une augmentation des tentatives d’intimidation, des appels à la censure, des campagnes de dénigrement et d’informations mensongères à leur encontre.
Le Palais de Tokyo, après avoir été déjà pris pour cible en 2023 au sujet de l’œuvre Fuck Abstraction de l’artiste Miriam Cahn, est cette fois accusé par une mécène de promouvoir une programmation « dictée par la défense de “causes” très orientées (wokisme, anticapitalisme, pro-Palestine, etc.) », selon les termes mêmes de sa lettre de démission de l’association des Amis du Palais de Tokyo qu’elle a publiée sur les réseaux sociaux.
Ces propos et ces méthodes recourant à un tribunal populaire sur les réseaux sociaux, déjà éprouvés dans d’autres contextes, sont dangereux pour le monde de l’art, pour les artistes et pour la liberté des institutions, comme pour notre démocratie.
Au nom de DCA, réseau national des centres d’art contemporain, nous soutenons le Palais de Tokyo et, à travers lui, toutes les institutions culturelles qui subissent quotidiennement ce type d’attaques à travers le monde. Le rôle et les missions des centres d’art contemporain et des musées, qu’ils soient publics ou privés, consistent d’abord et avant tout à promouvoir la création, à porter et transmettre la parole et les préoccupations des artistes qu’elles accompagnent.
Avec une rigueur intellectuelle et une contextualisation des faits qui contrastent avec les fausses informations trop souvent relayées sur les réseaux sociaux sans fondement par celles et ceux qui accusent, les institutions artistiques se fondent sur des travaux de recherche menés par des commissaires, des chercheurs et chercheuses, des conservateurs et conservatrices des musées, etc. Il s’agit de problématiser, de contextualiser, de mettre en perspective pour offrir aux visiteurs et visiteuses des programmations artistiques qui, loin de trancher des débats existants ou prendre des positions partisanes, permettent au contraire de les enrichir dans une perspective critique.
C’est ce que fait le Palais de Tokyo depuis 20 ans en jouant un rôle central dans le système de l’art contemporain en soutenant des artistes aux pratiques variées et en présentant des expositions rigoureuses qui explorent des thématiques plurielles. Il le fait depuis ses débuts sans s’interdire de traiter des sujets parfois polémiques, qui sont au cœur de l’actualité de l’art international. Tout comme l’art et les artistes, nos institutions culturelles doivent rester libres sous peine de disparaître. Et pour rester libres, elles doivent continuer à permettre la confrontation d’idées dans le cadre de leurs missions, avec sérénité et professionnalisme.
Son ambition, comme l’a rappelé son président Guillaume Désanges, est la même que la nôtre et nous devons la protéger : il ne s’agit pas d’importer les fractures qui existent dans nos sociétés divisées, mais d’éclairer les débats par le prisme de l’art et de la critique. »
Premiers signataires :
Judith Absensour, critique, cinéaste et enseignante, École des Arts Décoratifs, Paris ;
Boris Achour, artiste, enseignant aux Beaux-Arts de Cergy ;
Maike Aden, critique d’art, curatrice, enseignante ;
Paula Aisemberg, directrice des projets artistique, Emerige ;
Maxwell Alexandre, artiste ;
Isabelle Alfonsi, galeriste, Marcelle Alix, Paris ;
Bénédicte Alliot, directrice générale, Cité internationale des arts, Paris ;
Lotte Arndt, chercheuse et curatrice, TU Berlin ;
Ivan Argote, artiste ;
François Aubart, critique d’art et enseignant aux Beaux-Arts de Cergy ;
Guillaume Aubry, architecte, artiste, chercheur ;
Boris Atrux-Tallau, travailleur de l’art ;
Sophie Auger, directrice du Creux de l’Enfer, Thiers, présidente du Cipac – Fédération des professionnels de l’art contemporain ;
Éric Aupol, photographe et enseignant ENSA Bourges, Bourges ;
Joan Ayrton, artiste et enseignante à la Villa Arson, Nice ;
Agnès b, styliste ;
Cécile B. Evans, artiste ;
Louisa Babari, artiste ;
Adeline Bailleux, blogueuse ;
Franck Balland, responsable du développement culturel, Fondation Pernod Ricard, Paris ;
Éric Baudelaire, artiste et cinéaste ;
Cécilia Becanovic, galeriste, Marcelle Alix, Paris ;
Mathilde Belouali, directrice, centre d’art contemporain Les Capucins, Embrun ;
Marie-Laure Bernadac, conservatrice générale honoraire ;
Etienne Bernard, directeur, Frac Bretagne, Rennes ;
Maëla Bescond, directrice, centre d’art contemporain Passages, Troyes ;
Virginie Bobin, curatrice indépendante ;
Nathalie Bondil, directrice du musée et des expositions de l’IMA, Paris ;
Houari Bouchenak, commissaire indépendant, photographe, chercheur ;
Margaux Brugvin, critique d’art ;
Ulrika Byttner, directrice générale de l’ESADHaR – École supérieure d’art et design Le Havre-Rouen et coprésidente de l’ANdEA – Association nationale des écoles supérieures d’art ;
Marie Canet, critique d’art et enseignante ;
Marie-Haude Caraës, directrice générale de l’École supérieure d’art et de design TALM ;
Isabelle Carlier, directrice générale, École Supérieure d’Arts d’Annecy ;
Aude Cartier, coprésidente de TRAM – Réseau art contemporain Paris / Île-de-France ;
Pascale Cassagnau, critique d’art, Cnap – Centre national des arts plastiques, Paris ;
Sandra Cattini, directrice du Musée Gassendi, du Cairn et de la Maison Alexandra David-Neel, Digne-les-Bains ;
C-E-A | Association française des commissaires d’exposition ;
Stéphanie Chazalon, directrice de l’ICI, Institut des Cultures d’Islam, Paris et coprésidente de TRAM ;
Marie Chênel, directrice, DCA ;
Jagna Ciuchta, artiste et enseignante Beaux-Arts de Cergy ;
Thomas Conchou, directeur du centre d’art contemporain de la Ferme du Buisson, Noisiel ;
Stanislas Colodiet, conservateur du patrimoine, directeur du Cirva, Marseille ;
Éric Corne, artiste, enseignant ENSA Bourges ;
Francesca Corona, directrice artistique du Festival d’Automne à Paris ;
Jérôme Cotinet-Alphaize, commissaire d’exposition indépendant ;
Dalila Dalléas Bouzar, artiste plasticienne et performeuse ;
Caroline Cournède, directrice MABA, Nogent-sur-Marne ;
Fabien Danesi, directeur du Frac Corsica, Corte ;
Gallien Déjean, historien de l’art, commissaire d’exposition et enseignant à l’ENSAPC, Cergy, et à l’ECAL, Lausanne ;
Éric Degoutte, directeur, centre d’art contemporain Les Tanneries, Amilly ;
Jérôme Delormas, directeur général, école supérieure d’art et design de Grenoble Valence ;
Jean-Baptiste Delorme, conservateur, MAM Paris ;
Emmanuel Demarcy-Mota, directeur du Théâtre de la Ville et directeur général du Festival d’Automne à Paris ;
Chris Dercon, commissaire d’exposition ;
Marianne Derrien, commissaire d’exposition indépendante et critique d’art ;
Vanessa Desclaux, critique d’art, curatrice, enseignante ENSA Dijon ;
Charlène Dinhut, programmatrice, Paris ;
Laurent Dumas, président du conseil d’administration du Palais de Tokyo ;
Dorothée Dupuis, curatrice indépendante, directrice de Temblores Publicaciones, México ;
Nathalie Ergino, directrice de l’IAC, Villeurbanne ;
Alexia Fabre, directrice, Beaux-Arts de Paris ;
Patricia Falguières, professeure d’histoire et théorie de l’art, EHESS, Paris ;
Cédric Fauq, commissaire en chef, Capc – musée d’art contemporain de Bordeaux ;
Charlotte Fouchet Ishii, directrice, Beaux-Arts de Cergy ;
Xavier Franceschi, conservateur, Cnap – Centre national des arts plastiques, Paris ;
Florian Gaité, philosophe et critique d’art ;
Vanina Géré, critique d’art et enseignante en école d’art ;
Jean-Michel Géridan, directeur, Centre national du Graphisme, Chaumont ;
Nathalie Giraudeau, directrice, Centre photographique d’Île-de-France, Pontault-Combault ;
Bertrand Godot, directeur programmation art contemporain, Le Carré, Château Gontier ;
Patrice Goasduff, codirecteur du centre d’art contemporain 40mcube, Rennes ;
Vincent Gonzalvez, responsable du service des résidences, Cité internationale des arts, Paris ;
Fabienne Grasser-Fulchéri, directrice de l’Espace de l’Art Concret, Mouans-Sartoux ;
Victorine Grataloup, directrice Triangle-Astérides, Marseille, coprésidente de DCA ;
Géraldine Gourbe, curatrice, Nantes ;
Émilie Goudal, historienne de l’art et enseignante à l’université de Lille ;
Ronan Grossiat, secrétaire général de l’ADIAF ;
Magalie Guérin, directrice adjointe, Villa Noailles, Hyères ;
Léo Guy-Denarcy, directeur adjoint, TALM-Tours ;
Anya Harrison, curatrice, MO.CO. Montpellier Contemporain ;
Camille Henrot, artiste ;
Frédéric Herbin, enseignant-chercheur, ENSA Bourges ;
Fabrice Hergott, directeur du Musée d’art moderne de la Ville de Paris ;
Emmanuel Hermange, directeur, EESAB – site de Lorient ;
Thomas Hirschhorn, artiste ;
Pierre Huygue, artiste ;
Audrey Hoareau, directrice, CRP/ Centre régional de la photographie Hauts-de-France ;
James Horton, enseignant, chercheur et commissaire d’exposition
;
Sarah Ihler-Meyer, critique d’art et commissaire d’exposition
;
Fabien Jobard, chercheur en science politique, CNRS ;
Sophie Kaplan, vice-présidente de DCA ;
Mathieu Kassovitz, réalisateur et acteur ;
Christelle Kirchstetter, directrice générale, École nationale supérieure d’art et de design de Nancy ;
Martha Kirszenbaum, curatrice et critique ;
Valérie Knochel Abecassis, directrice de La Maréchalerie – centre d’art contemporain ;
Céline Kopp, directrice du Magasin CNAC, Grenoble, secrétaire de DCA ;
Morgan Labar, directeur, École supérieure d’art d’Avignon
Rebecca Lamarche-Vadel, commissaire d’exposition ;
Jack Lang, président de l’IMA, Paris ;
Sofía Lanusse, commissaire d’exposition ;
Emma Lavigne, commissaire d’exposition ;
Jasmine Lebert, directrice 3 bis f, centre d’arts contemporains d’intérêt national arts visuels & arts vivants, Aix-en-Provence ;
Elisabeth Lebovici, critique d’art ;
Loïc Le Gall, directeur du centre d’art Passerelle, Brest, trésorier de DCA ;
Claire Le Restif, directrice du Crédac, Ivry-sur-Seine ;
Sylvain Lizon, directeur de la Villa Arson, Nice ;
Mari Linnman, codirectrice de la Société des Nouveaux commanditaires, Paris ;
Cédric Loire, historien de l’art, enseignant, École supérieure d’art de Clermont Métropole, coprésident de l’ANdEA ;
Marine Lang, déléguée générale, Mécènes du Sud Montpellier-Sète-Béziers ;
Sophie Legrandjacques, directrice du Grand Café, Saint-Nazaire ;
Adeline Lépine, directrice du 19, Crac, Montbéliard ;
Inge Linder-Gaillard, directrice, Beaux-Arts de Marseille ;
Ingrid Luche, artiste, enseignante à l’ENSA Bourges ;
Claire Luna, curatrice et critique d’art indépendante ;
Ingrid Luquet-Gad, critique d’art et chercheure ;
Marie Legoux, directrice administrative, Cité internationale des arts, Paris ;
Alexandra McIntosh, directrice, Centre International d’Art et du Paysage, Île de Vassivière ;
Aïssa Maïga, actrice et réalisatrice ;
Julia Marchand, curatrice ;
Tom Masson, directeur, Galerie C, Paris ;
Madeleine Mathé, directrice, Le Confort Moderne, Poitiers ;
Magalie Meunier, commissaire d’exposition indépendante ;
Maya Mihindou, artiste auteure ;
Stéphanie Moisdon, commissaire et critique, Le Consortium, Dijon ;
Julia Morandeira, directrice de Kadist, Paris ;
Lucas Morin, curateur, Art Jameel, Dubaï ;
Nicolas H. Muller, artiste, Paris ;
Amel Nafti, directrice, Ecole nationale supérieure d’art de Dijon ;
Julien Nédélec, artiste et enseignant à l’ENSA Nantes ;
Sophie Orlando, autrice-chercheure, enseignante en théories de l’art, Villa Arson, Nice ;
Frédérique Pain, directrice ENSCI Les Ateliers, Paris ;
Verena Paravel, cinéaste, artiste, anthropologue ;
Delphine Paul, directrice de l’École supérieure des Beaux-arts de Nîmes ;
Sandra Patron, directrice du Capc, musée d’art contemporain de Bordeaux ;
Lætitia Paviani, autrice-artiste, Montreuil ;
Julie Pellegrin, commissaire d’exposition et critique d’art ;
Gerald Petit, artiste et professeur ;
Natasa Petresin Bachelez, responsable de la programmation artistique et culturelle, Cité internationale des arts, Paris ;
Mathieu Potte-Bonneville, directeur du département Culture et création, Centre Pompidou, Paris ;
Alessandra Prandin, directrice du CAP centre d’art contemporain, Saint-Fons ;
Julien Prévieux, artiste et enseignant Beaux-Arts de Paris ;
Judith Quentel, directrice, Eesab-site de Quimper
François Quintin, directeur de la Collection Lambert, Avignon ;
Sandrine Rebeyrat, directrice, École supérieure d’art de Clermont Métropole ;
Camille Richert, historienne de l’art, enseignante, curatrice ;
Isabelle Reiher, directrice du CCC OD, Tours, coprésidente de DCA ;
Émilie Renard, directrice de Bétonsalon, centre d’art et de recherche, Paris, coprésidente de DCA ;
Georgia René-Worms, autrice-curatrice ;
Vincent Romagny, chercheur et professeur à l’ENSBA Lyon ;
Elodie Royer, commissaire d’exposition indépendante ;
Olga Rozenblum, auteure-programmatrice, chercheuse aux Beaux-Arts de Marseille ;
Béatrice Salmon, directrice, Cnap – Centre national des arts plastiques, Paris ;
Céline Savoye, directrice de l’ÉSAD de Reims ;
Antonia Scintilla, directrice, Fondation Pernod Ricard, Paris ;
Françoise Seince, directrice, Ensad Limoges ;
Dirk Snauwaert, directeur du Wiels, Bruxelles ;
Etienne Théry, directeur, École supérieure d’art de Lorraine – Épinal ;
Emmanuel Tibloux, directeur, École des Arts Décoratifs, Paris ;
Annabela Tournon Zubieta, historienne de l’art et traductrice, enseignante à l’École des arts décoratifs, Paris ;
Stéphane Sauzedde, directeur HEAR – Haute école des arts du Rhin, Strasbourg – Mulhouse ;
Fanny Schulmann, conservatrice, MAM Paris ;
Manuel Segade, directeur du Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofía, Madrid ;
Sylvie Séma Glissant, Institut du Tout-Monde, Paris Martinique Caraïbes ;
SMITH, artiste ;
François Taillade, directeur du Cyclop, Milly-la-Forêt ;
Anne Stenne, curatrice ;
Massinissa Selmani, artiste ;
Sam Stourdzé, directeur de l’Académie de France à Rome – Villa Médicis, membre du conseil d’administration du Palais de Tokyo ;
Laure Tixier, artiste et enseignante à l’ENSA Bourges ;
Sarah Tritz, artiste et enseignante à l’École des arts décoratifs, Paris ;
Elfi Turpin, directrice du Crac Alsace, Altkirch ;
Sophie Vinet, directrice, Les Bains Douches, Alençon ;
Marie Voignier, artiste ;
Sébastien Vonier, artiste et enseignant à l’EBABX Bordeaux ;
Jocelyn Wolff, galeriste, Paris ;
Sandrine Wymann, directrice de La Kunsthalle, Mulhouse ;
François Vitrani, Président de l‘Institut du Tout-Monde ;
Marie-Ann Yemsi, commissaire d’exposition ;
Giovanna Zapperi, professeure d’histoire de l’art contemporain, Université de Genève.
DCA – Lettre de soutien au Palais de Tokyo et à la liberté de programmation (dca-art.com)