En état d’ivresse vendredi 24 mai, ce Tunisien de 30 ans avait menacé et violenté le personnel SNCF, ainsi que trois policiers et l’agent de sécurité, en gare d’Agen
(…) Comme la manœuvre ne l’a pas satisfait, il a alors forcé la porte de la motrice, pour exiger du conducteur qu’il fasse demi-tour. Ce dernier est parvenu à lui faire entendre raison en poursuivant sa route, son passager indésirable dans le dos, recevant par ailleurs toutes sortes de qualifications ordurières.
Arrivé en gare, le mis en cause a copieusement outragé agents SNCF, policiers venus en renfort, et balancé une insulte raciste à l’agent de sécurité. De l’ensemble de la scène, il affirme ne se souvenir de rien. Pas davantage du coup de poing assené à un personnel de l’entreprise ferroviaire, venu lui remettre son téléphone.
« C’était comme si j’étais hors de moi, dans un trou noir. Depuis le 10 janvier, on m’a retiré mon titre de séjour. Je ne me rappelle pas, tellement j’étais tendu. J’avais bu un peu d’alcool, de la bière et de la vodka », articule benoîtement le Tunisien, arrivé en France fin 2018.
Rappelant ses quatre condamnations – dont trois pour violences – le ministère public, pointant l’attitude « complètement disproportionnée » du prévenu, « sans titre de séjour, sans emploi et sans logement », a résumé ses réquisitions en « prison et avion ». (…)
(Merci à A.)
