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29/05/2024


28/05/2024

REPORTAGE – Une cinquantaine d’appartements de cette ancienne résidence étudiante sont occupés par des sans-papiers ou des trafiquants de drogue qui y imposent leur loi, au grand dam de l’association des copropriétaires qui lutte pour faire déguerpir les contrevenants.

«Combien êtes-vous ici ?», lance Malik à deux hommes en caleçon qui occupent un petit appartement de l’un des bâtiments du «Campus». À l’intérieur du logement, dont le compteur électrique est infesté de cafards, l’un des squatteurs est assis sur un matelas de fortune posé à même le sol, une cigarette allumée à la main. Son «colocataire» prétend louer le logement 400 euros par mois à son propriétaire, document à l’appui.

La feuille de papier est en réalité un simple relevé de compte bancaire. «Elle devait traîner dans une boîte aux lettres, il tente de nous berner», explique Malik, propriétaire de plusieurs appartements dans la résidence et qui tente depuis plusieurs mois de rendre les lieux à ses locataires. Réponse des deux occupants quand on leur signifie que leur présence n’est pas désirée : «On ne quittera pas l’appartement». Malik préfère repartir sans s’attarder. «Ils communiquent entre eux, il ne faut pas rester ici», presse-t-il.

(…) Le Figaro

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