« Tentative de meurtre en raison de l’orientation sexuelle. » C’est ce dont est accusé Alexandre, qui a demandé, ce mardi 4 juin, sa remise en liberté devant la chambre de l’instruction de Paris. Ce garçon, âgé de 24 ans, a été écroué le 17 mai après sa mise en examen en compagnie de l’un de ses amis, Joël.
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Ce jour-là, les forces de l’ordre et les secours sont appelés rue Brunetière pour venir en aide à un jeune homme qui vient d’être agressé par au moins deux hommes, armés d’une bombe lacrymogène et d’un Opinel numéro 13, un couteau doté d’une lame de 22 cm. Le blessé souffre de multiples plaies à l’aine et sur une jambe. Il est en état de choc hémorragique. Le Samu l’emmène à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière (XIIIe) où il est opéré. Les enquêteurs du premier district de police judiciaire sont chargés de mener les investigations.
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Alexandre, dreadlocks et habits noirs, commence par nier. Puis il assure qu’il a employé cette bombe lacrymogène pour se défendre. Il décrit toutefois la victime comme « quelqu’un de louche qui couche avec des hommes, ce sont des rumeurs mais j’y crois ». « Je ne me sens pas concerné par cette procédure. Je n’ai jamais voulu tuer ce garçon », souffle-t-il dans le box de la cour d’appel. C’est tout de même pour cette raison qu’il reste incarcéré.
