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Les caméras de surveillance de la ville l’ont filmé, dans le quartier du cours Victor-Hugo, à Bordeaux. Vers 23 heures, le 7 juin, il est très agité, prend à partie des passants, une bouteille à la main. Un groupe d’étudiants change de trottoir pour l’éviter, mais Houari Nekref les interpelle et se met à les suivre.

« Vous disparaissez du champ des caméras pendant onze secondes, puis on vous voit repartir en courant en sens inverse et narguer la victime, mimant le geste d’un arrachement de collier », détaille le président de l’audience des comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Bordeaux. Trois jours après les faits, Houari Nekref, un Algérien âgé d’une trentaine d’années était jugé ce lundi 10 juin pour ce vol à l’arraché d’une chaîne de cou, un cambriolage commis quelques jours plus tôt, toujours à Bordeaux, et pour s’être maintenu irrégulièrement sur le territoire français. (…)

Le bijou, d’une « valeur sentimentale », n’a pas été retrouvé sur Houari Nekref, interpellé quelques minutes après l’agression. « Je n’ai rien pris. Ils ont insulté ma mère et une bagarre a éclaté », se défend ce dernier. (…)

Le magistrat liste diverses affaires dans lesquelles il aurait été mis en cause et requiert dix à douze mois de prison ferme. Houari Nekref a été condamné à huit mois de prison ferme et à une interdiction du territoire de trois ans. Il a été maintenu en détention.

Sud Ouest

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