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Pour Arnaud Rousseau,  président  de la FNSEA (Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles), l’agriculture française, dépendante des échanges et des travailleurs étrangers, doit s’ouvrir sur le monde.

Interrogée sur les incertitudes à venir, la FNSEA rappelle que « dans ce moment précis », l’important est « de rester le repère qu’elle a toujours été pour l’agriculture. C’est-à-dire un syndicat qui a des obédiences parfois très différentes sur le plan politique, mais qui assume de réaffirmer que l’Europe est le cœur du réacteur agricole, qu’on a besoin de rester dans un monde ouvert, d’échanges régulés, et que le protectionnisme ou la renationalisation ne tiennent pas à l’aune de la réalité. »

Quid alors sur le positionnement du RN concernant les questions d’immigration, et en particulier la main-d’œuvre étrangère ? « La FNSEA comme toujours porte le pragmatisme, temporise Arnaud Rousseau. Aujourd’hui, un viticulteur, un producteur de fruits et de légumes du sud de la France cherche de la main-d’œuvre. La FNSEA a travaillé avec le gouvernement français et le gouvernement marocain pour permettre la venue de travailleurs marocains pour faire les travaux. On ne peut pas à ce stade se passer de cette main-d’œuvre qualifiée. » Une main-d’œuvre étrangère qu’Arnaud Rousseau tient bien à protéger et si dans l’hypothèse où le RN est élu, « je me battrai pour qu’on propose des solutions aux producteurs qui ne trouvent pas de main-d’œuvre locale. »  […]

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