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Durant cette campagne, il s’est aussi opposé avec force aux autres partis de gauche, et notamment au Parti socialiste de Raphaël Glucksmann. Parfois avec une certaine ambiguïté. Dans un tweet daté du 12 mai dernier, l’homme appelle à «rejeter avec force et dégoût les discours nationaux de certains de nos dirigeants locaux», et «parmi eux, les élus du Parti socialiste de Seine-Saint-Denis qui font campagne (sans aucune honte) pour le candidat sioniste de la droite libérale de gôche (sic), Raphaël Glucksmann».

Mais la véritable obsession d’Aly Diouara semble bien être la couleur de peau. En août 2022, le fonctionnaire, qui se plaisait visiblement déjà à s’en prendre à la gauche, partageait une photo de plusieurs responsables socialistes et insoumis, dont Olivier Faure, Clémentine Autain et Alexis Corbière. Il écrivait en légende : «Salut les blancs, dites… on vous dérange pas trop dans votre remake de la conférence de Berlin ?», en référence à cette réunion entre plusieurs pays occidentaux en 1884-1885 sur le partage et la division de l’Afrique.

Un mois auparavant, Aly Diouara avait déjà fustigé «tous ces BLANCS qui décident où et comment vont vivre les gueux (noirs, arabes, indo-pakistanais & co)». En septembre 2022, il récidivait : «Salut les blancs». En avril 2024, il reprochait à Bruno Retailleau «d’apporter son soutien à un couple de délinquants blancs et bourgeois», en l’occurrence François Fillon et son épouse, condamnés par la Cour de cassation dans l’affaire des emplois fictifs.

Florilège de l’obsession d’Aly Diouara pour les “blancs”

Soutien de l’imam Iquioussen

Mais ce n’est pas tout. À l’été 2022, Aly Diouara a aussi plusieurs fois apporté son soutien à l’imam Hassan Iquioussen, expulsé vers le Maroc pour des discours «haineux envers les valeurs de la République, dont la laïcité» et «l’égalité entre les femmes et les hommes», ainsi que le développement de thèses «antisémites» et «complotistes autour de l’islamophobie». En juillet 2022, le fonctionnaire franco-gambien estimait ainsi sur X que «l’islamophobie est avant toute chose un racisme d’État», dans un discours proche de celui tenu par les partisans des Frères musulmans. «Mon soutien à l’homme, à ses enfants et petits-enfants et à toutes les victimes de ce climat racistement (sic) hostile», écrivait-il. Quelques jours plus tard, il avait dénoncé «une chasse à l’homme institutionnelle» contre ce même imam. «Je sais pas si on se rend compte de la violence du délire et le silence politique qui va avec mais c’est de la folie…»

Le Figaro

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