L'idée de la "régulation carcérale" est simple : puisqu'il y a trop de délinquants en prison, il faut y instaurer un numerus clausus.
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) June 19, 2024
Concrètement, avec ce mécanisme, si un juge veut mettre un délinquant en prison, il doit en faire sortir un autre.
Depuis donc environ 2 ans, toutes les associations anti-prison s'y mettent : Observatoire des prisons, contrôleur général des prisons, Ligue des droits de l'Homme, syndicat de la magistrature, etc.
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) June 19, 2024
Et à l'été 2023, la "régulation carcérale" est passée à 2 doigts d'être votée. pic.twitter.com/8ygk5DrE3e
Mais, la France a déjà largement essayé cette tactique : depuis des années, les gouvernements votent des mécanismes pour éviter la prison à des délinquants qui y sont condamnés.
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) June 19, 2024
Résultat : Aujourd'hui, 41% des personnes condamnées à de la prison ferme n'entrent pas en prison…
Et bien l'année 1981 est une des pires hausses en termes de délinquance. En un an, le taux de criminalité est passé de 53 pour 1000 habitants à 63 pour 1000.
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Ce fût si catastrophique qu'à son élection de 1988, François Mitterrand n'a pas renouvelé l'expérience ! pic.twitter.com/Sgs3939DpN
L'union de la gauche est cohérente : elle prétend qu'il n'y a pas d'insécurité. Ses propositions n'ont donc pas pour but de la combattre.
— Pierre-Marie Sève (@pierremarieseve) June 19, 2024
Car pour combattre l'insécurité, il y a un seul principe qui vaille : neutraliser les criminels et les délinquants en les envoyant en prison. pic.twitter.com/cKApUMoLxq