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Le conseil municipal de Rennes a adopté un plan visant à donner plus de place aux langues étrangères. Cette politique a pour but de rendre les langues maternelles plus visibles dans la ville.

Avec son nouveau plan des politiques linguistiques adopté lundi soir en conseil municipal, la ville de Rennes ne se cache pas. Elle veut entendre toutes les langues parlées dans les quelque 70 pays dont sont originaires ses habitants. Impossible de dire combien de dialectes cela peut représenter tant certains territoires en sont riches. Au Sénégal, on considère qu’une trentaine de langues différentes cohabitent, dont le français, le wolof, l’arabe ou le peul.

Interrogée sur le risque d’un repli sur soi, voire d’une forme de communautarisme, l’élue rennaise se montre claire. « Le français reste notre langue de cohésion et la langue de la République. Nous ne le remettons pas en cause. Ce que nous voulons, c’est que les autres langues puissent entrer en dialogue, pour plus de cohésion. » « Eh oui, ce plan est une affirmation politique », assume la maire socialiste Nathalie Appéré.

De ce plan, il est cependant difficile d’extraire des mesures concrètes. La ville y voit surtout un moyen de soutenir des associations engagées dans la transmission linguistique.

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