03/07/2024
REPORTAGE – Dans le quartier des Dervallières, touché par le trafic de drogue, cette scène est venue raviver les craintes des riverains obligés de cohabiter avec les trafiquants.
Cinq tendons de la main coupés et trois nerfs touchés… Pour avoir demandé à des voyous d’arrêter leur rodéo incessant. Tel est le destin d’un habitant nantais du quartier des Dervallières, miné par le trafic de drogue. «J’ai eu peur pour ma vie», confie au Figaro quatre jours plus tard cet homme qui s’était déjà fait agresser en 2017 après avoir osé demander à des voisins d’arrêter de jeter sauvagement leurs canettes. Il garde encore des séquelles de cet épisode avec «un pied bloqué à vie», lui qui s’apprêtait à reprendre le travail après une longue période d’inaptitude médicale.
Vendredi 28 juin, c’est cette fois sa main qui a été touchée. «Ils n’arrêtaient pas de tourner sur le parking. J’ai crié sur eux en leur demandant de faire moins de bruit. Ils n’étaient pas contents. Ils m’ont dit de descendre. Ça m’a énervé. Je suis descendu pour leur parler. Ils ont sauté sur moi, m’ont poussé contre un mur», se souvient le quinquagénaire, qui habite depuis 17 ans dans ce «building» avec sa femme et son fils. Mais la violence ne s’est pas arrêtée là : «j’ai vu une lame de couteau que j’ai attrapée», se remémore-t-il, afin de tenter d’échapper à ses agresseurs, qui courent toujours dans la nature. Après l’arrivée de la police et des pompiers, il a été transféré au CHU puis à la clinique de la main pour une opération. De retour chez lui, il compte désormais porter plainte.
[…]01/07/2024
Se plaignant du bruit en bas de son immeuble, quartier des Dervallières, à Nantes, un homme de 50 ans a reçu plusieurs coups au visage de la part de plusieurs jeunes, dans la soirée du vendredi 28 juin. Également blessé à la main par un couteau qu’il aurait tenté de soustraire à l’un de ses agresseurs, il a été transporté au CHU. (…)
