05/07/2024
“Ma cliente ne conteste pas les paroles offensantes qu’elle a pu tenir et les regrette profondément”, nous indique l’avocat. Mais selon lui, ces phrases sont sorties d’un contexte de conflit ouvert et ancien entre les deux voisines, “nullement dû à une haine raciale”.
“Déferlement médiatique”
“En effet, Mme Kinkela et ma cliente ont entretenu dès leur rencontre une relation amicale et de bon voisinage. Mais depuis 2 ans cette relation s’est détériorée en raison du soutien affiché et revendiqué de ma cliente pour les deux locataires de Mme Kinkela, après qu’elles ont été contraintes toutes deux de déposer plainte contre leur propriétaire”, explique cet avocat.
Avant de détailler: “En effet, l’une des locataires, âgée de 75 ans, a déposé plainte en mai 2022 pour des faits de violences physiques et de vols. Selon sa plainte, elle a été contrainte de vivre dans la cabane de jardin de Mme Kinkela dont celle-ci l’aurait ensuite expulsée par la force, avec l’aide de son époux, entraînant son hospitalisation”.
(..) La seconde locataire, une mère isolée de nationalité ghanéenne, a également déposé plainte en avril 2023, là encore pour des violences physiques”, nous souligne encore l’avocat”
28/06/2024
Mais qui est vraiment Divine ? Grâce à des documents que s’est procurés le JDD, la rédaction a pu constater que le reportage avait délibérément omis quelques passages de l’histoire. Dans un procès-verbal datant de mai 2022, Divine Kinkela, présentée sous son nom d’épouse, est accusée d’avoir violenté et volé sa locataire après d’avoir forcé la porte de la cabane dans laquelle elle vivait au fond de son jardin.
La plaignante affirme « avoir été victime d’un coup-de-poing à l’épaule, mais aussi de coupure au niveau des mains » entraînant 2 jours d’interruption totale de travail. Divine et son mari serait parti peu de temps avant l’arrivée de la police avant de revenir quelques heures plus tard pour mettre Madame Monique M. « à la porte » et revendre ses meubles.