(…) Kenza Benchrif, son vrai nom, est accusée d’être allée encore plus loin. Beaucoup trop loin. Avec des faits d’une telle gravité, relevant de l’infraction criminelle, qu’ils interrogent sur le futur de sa carrière de starlette du Web. Selon des sources policière et judiciaire, l’influenceuse a été mise en examen dimanche 7 juillet 2024 pour « tentative d’extorsion en bande organisée » et « association de malfaiteurs » par un juge d’instruction de Rouen.
Pire, elle a été incarcérée dans l’attente d’un débat ultérieur devant le juge des libertés et de la détention. Poupette Kenza est accusée d’avoir tenté de soutirer 350 000 euros à une ancienne associée en usant d’un stratagème aussi sombre que rocambolesque, entre menaces, recrutement d’un homme de main, photos de sévices corporels et scénario de film de gangsters. (…)
Contacté, l’avocat de Poupette Kenza, Me Mourad Battikh réagit : « D’une part, je suis très étonné de la rapidité avec laquelle ces informations sortent dans la presse comme toujours lorsqu’il s’agit de ma cliente. Rien ne lui est épargné, pas même le respect du secret de l’instruction. D’autre part, ma cliente conteste fermement toute tentative d’extorsion. Elle ne savait rien des méthodes de cet homme (Éric Love O-.O.), qui lui a été présenté par un intermédiaire et qui lui promettait de régler son différend financier avec rapidité, professionnalisme et sans aucune menace physique, sans quoi elle n’aurait jamais accepté ses services ».