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Le mariage vire au drame : une mère condamnée pour avoir forcé sa fille à se marier à son meurtrier

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Un destin particulièrement tragique. En 2013, alors qu’elle n’avait que 15 ans, Ruqia Haidari a été contrainte de fuir l’Afghanistan et les persécutions des talibans avec sa mère, Sakina Muhammad Jan, et ses quatre frères et sœurs. La famille s’est alors installée dans la région de Victoria, en Australie, et la même année, l’adolescente a été forcée de se marier religieusement avec un homme.

Seulement, après deux ans de vie commune, le mariage de Ruqia Haidari a pris fin et la jeune fille a été rapidement décrite comme une « bewa », ce qui signifie qu’elle avait perdu sa valeur en raison du divorce, au sein de sa communauté. La jeune femme a tenté d’expliquer qu’elle voulait « prendre le temps de finir ses études et de trouver un emploi » avant de songer à un nouveau mariage. Elle rêvait alors d’un mariage « d’amour ».

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Ainsi, après avoir répété à ses amies, sa famille et même ses enseignants et ses deux moniteurs d’auto-école qu’elle refusait d’épouser le prétendant choisi par sa mère, Mohammad Ali Halimi, alors âgé de 26 ans, la jeune femme a été contrainte au mariage en novembre 2019. En échange, Sakina Muhammad Jan a reçu une dot de 14 000 dollars australiens, soit environ 8 500 euros.

Seulement, six semaines après cette union, le 18 janvier 2020, Mohammad Ali Halimi a tué Ruqia Haidari dans leur appartement de la banlieue de Perth, après s’être plaint à sa famille qu’elle « dormait tard et ne faisait pas la cuisine ou le ménage », que leur mariage n’avait pas été consommé et que la jeune femme lui ait dit « d’aller se faire foutre ». L’homme a tranché la gorge de son épouse

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L’article dans son intégralité sur Paris Match

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