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La sécurité dans le village olympique connaît quelques ratés. Depuis l’installation des athlètes et des délégations dans ce complexe de 52 hectares à cheval sur les communes de Saint-Denis, Saint-Ouen et L’Île-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), cinq plaintes pour vols ont été déposées. De quoi surprendre dans ces lieux où l’esprit de l’olympisme est censé régner puisqu’il n’abrite que des athlètes (environ 9 000), des membres de l’encadrement (5 000 kinés, entraîneurs…) et du personnel qui a fait l’objet d’enquête de sécurité poussée.

Ainsi, le 28 juillet, un rugbyman de l’équipe japonaise a déposé plainte pour le vol d’une alliance, d’un collier et de numéraire pour un préjudice estimé à 3 000 euros. Selon lui, ces effets personnels auraient été dérobés dans sa chambre au village olympique. Celle-ci aurait été entièrement fouillée en son absence bien qu’aucune trace d’effraction n’ait été relevée.

Autre nation, autre sport, mais même mode opératoire. Le 27 juillet, c’est l’entraîneur de l’équipe australienne de hockey qui a déposé plainte au commissariat de Saint-Denis pour le vol de sa carte bancaire et son utilisation frauduleuse. Selon lui, le vol aurait également eu lieu dans sa chambre au village olympique, le 27 juillet entre 9h30 et 13 heures, là encore sans qu’aucune intrusion ne soit constatée. L’athlète a signalé avoir été contacté par sa banque pour des transactions suspectes estimées à 1 500 dollars australiens. La police judiciaire (PJ) du 93 a été saisie.

Comment expliquer la répétition de tels vols dans ce que l’on pourrait supposer être un sanctuaire ? Il faut savoir que les forces de l’ordre sont physiquement absentes à l’intérieur du village. Il n’y a ni agent en tenue, ni, en théorie, de civil, susceptible de faire du renseignement. En fait, chaque délégation possède sa propre sécurité, qui avise Paris 2024 en cas de problème. Qui, à son tour, alerte le poste de police créé spécialement pour l’occasion et situé à 150 m de l’entrée du village, dans des préfabriqués installés sur les toits d’une caserne de pompiers, qui disparaîtront dès la fin des Jeux olympiques (JO).  […]

Le Parisien

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