Crime macabre à Valence. Un homme égorgé sur le pont de Moreras sur la ligne 10 du tramway qui relie le quartier de La Punta et l’Oceanogràfic. Deux suspects se sont échappés. Des dizaines de voitures de patrouille à la recherche des responsables de cet homicide brutal. Une chemise ensanglantée dans un champ à quelques mètres de l’endroit où le corps a été retrouvé. Un corps avec la tête à peine attachée à son cou. Mais il n’y a toujours pas de motif clair qui explique un homicide aussi brutal.
Il était 20h30 ce soir lorsque des témoins ont prévenu les urgences : un homme est mort la gorge tranchée par un autre individu armé d’un couteau. La police nationale est à la recherche de l’auteur présumé du crime, un homme d’origine algérienne, selon LAS PROVINCIAS. Les agents sont également sur la piste d’un homme noir, qui se trouvait à côté de l’agresseur et qui pourrait être impliqué dans le crime.
La victime, José P., était un Espagnol de 40 ans. Les auteurs présumés de l’homicide se sont enfuis en courant sur le pont sur lequel passe la ligne 10 du tramway en direction de l’Oceanogràfic. Pour se débarrasser des preuves, le meurtrier a laissé sa chemise ensanglantée devant la société Fomesa après avoir commis l’homicide. L’agresseur a dispersé les preuves dans la zone ouverte qui est abandonnée.
Deux témoins ont appelé le service d’urgence pour signaler le crime. Des agents en civil ont tenté de retrouver les suspects, sans succès. Les indices sur l’assassin ne résident que dans la description donnée par les témoins et dans cette chemise ternie par le sang de la victime.
Aucune hypothèse d’un crime aussi macabre n’a été précisée. Une traînée de sang tombait du pont sous le regard incrédule des passants. « Rien de tel ne s’est jamais passé ici », a commenté une voisine, les yeux fixés sur les agents de la police nationale et la commission judiciaire qui a procédé à l’enlèvement du corps dans l’obscurité de la nuit noire.
Le Groupe des homicides du siège supérieur de la Communauté valencienne a pris en charge l’enquête sur la mort violente de l’homme. La police scientifique s’est également déplacée sur les lieux pour tenter d’élucider les faits et de recueillir tous les vestiges pour éclaircir l’enquête.
Metrovalencia a signalé que la circulation de la ligne 10 a été interrompue entre Ciutat Arts i Ciències-Justícia et La Punta. De plus, la police locale a coupé la route aux piétons et aux cyclistes par le pont de Las Moreras sur lequel circule le tramway et qui relie le quartier de La Punta et la rue Eduardo Primo Yufera. Les cyclistes qui circulaient dans la région ne savaient pas comment rentrer chez eux : « Comment retournons-nous à Valence ? », ont-ils demandé à une foule qui voulait connaître toutes les données.
Des conducteurs qui se sont arrêtés au rond-point pour savoir ce qui s’était passé. Des jeunes qui ont envoyé des images du cadavre via leurs groupes WhatsApp. Un homicide si macabre qu’il a amené les téléspectateurs à observer les troupes travaillant sur le terrain, presque comme quelqu’un qui regarde un film d’horreur.
Plusieurs patrouilles recherchaient inlassablement la personne responsable de l’homicide. La commission judiciaire de la Cour d’instruction numéro 7 a procédé à l’enlèvement du corps à 23h00. Deux heures et demie au cours desquelles la police scientifique et la police ont évalué l’état dans lequel se trouvait la victime. Un parabán pour couvrir le cadavre, qui en lui-même était impossible à voir en raison de l’épaisseur de la nuit. Les agents ont transféré le corps à l’Institut de médecine légale de Valence (IML) pour procéder à une autopsie.
Les voitures de la police nationale et locale parcourent tous les coins de la ville à la recherche du principal suspect. D’autres agents examinent prudemment le champ où la chemise ensanglantée a été trouvée au cas où il y aurait une autre trace du meurtrier. Les lumières des sirènes illuminent une nuit noire à Valence. D’innombrables questions se posent sur ce corps pratiquement décapité qui a été retrouvé sur le pont de Las Moreras.
Las Provancias / Telecino / Es Diaro
(Merci à Jo)