Le recours contre l’expulsion d’Abdourahmanne Ridouane, l’imam de la mosquée de Pessac (Gironde) accusé d’apologie du terrorisme, a été rejeté samedi 10 août par le tribunal administratif de Paris. Il a été placé dans un centre de rétention de la région parisienne.
Des propos haineux en cause. L’imam Abdourahmanne Ridouane, d’origine nigérienne, a été placé en centre de rétention après le refus du recours contre son expulsion, prononcé par le tribunal administratif de Paris samedi 10 août.
Officiant à la mosquée de Pessac (Gironde), l’imam a été considéré par les autorités comme étant «d’obédience salafiste». Il avait été arrêté dans la matinée du jeudi 8 août, dans le cadre d’un arrêté ministériel d’expulsion.
Son avocat a d’ores et déjà annoncé qu’il ferait appel, a révélé France Bleu Gironde.
[…]Le prédicateur est accusé de faire l’apologie du terrorisme, et de publier depuis plusieurs années « de nombreux textes visant […] à inciter à la haine ou à la discrimination envers les non-musulmans ou les juifs ou au rejet des valeurs de la République », souligne une note de la place Beauvau dans l’arrêté d’expulsion.
Les autorités françaises lui reprochent principalement son soutien à l’action du Hamas et la diffusion de publications antisémites, « sous couvert de dénoncer les discriminations dont serait victime la communauté musulmane ou la persécution, par Israël et ses alliés, du peuple palestinien ». Selon nos confrères, Abdourahmane Ridouane, résident français depuis 1991, a également tenu des propos valorisant « le jihad » et décrit l’État comme « raciste, islamophobe et colonialiste ».
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