“Le compte à rebours est enclenché, mais je ne baisserai pas les bras”. C’est dans cet état d’esprit que Sam Assima, jeune Togolais diplômé en France mais sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a participé ce lundi 12 août à un rassemblement contre son expulsion. Un comité a été créé pour le soutenir. Ils étaient une cinquantaine devant la préfecture de Haute-Corse à Bastia.
“Il y a une petite fenêtre qui reste ouverte”, glisse Sam Assima. Cet ancien étudiant d’école de commerce fait référence à la candidature à une thèse qu’il compte déposer à l’Université de Corse. “Si elle est acceptée, mon dossier pourrait être réévalué. Je dois aussi prouver que je travaillerai, avec des promesses d’embauche”.
Néanmoins, il veut tenter toutes les voies légales pour rester dans ce pays où il a vécu neuf ans. “J’ai intégré la culture française, si on me renvoie au Togo, tout ce que j’ai construit ici sera perdu”, affirme ce jeune homme qui se dit extrêmement reconnaissant du soutien qu’il a reçu des associations.
Des personnes, dont des jeunes, sont venues exprimer leur solidarité. “Si la France ne donne pas une chance à ceux qui veulent s’intégrer, demande Sam Assima, quel exemple veut-elle donner?”