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28/08/2024

Les poursuites judiciaires lancées à l’encontre des élèves ayant harcelé une fillette de 10 ans ont été abandonnées en raison de leur «irresponsabilité pénale» présumée. La victime, qui avait été hospitalisée après avoir été tabassée en pleine récréation, souffre d’une sévère dépression. Le harcèlement continue en dehors de l’école.

Près de trois mois après les faits, Leila ne reconnaît plus son aînée. «Ma fille a régressé, elle est devenue comme un bébé. Elle est tout le temps collée à moi», souffle la mère de famille dont la vie est désormais rythmée par les rendez-vous chez les professionnels de santé et les appels avec la mairie et son bailleur social pour tenter d’extirper sa famille d’un véritable cauchemar éveillé.

Le 7 juin dernier, la vie de Synda a basculé lorsqu’elle avait été la cible d’une véritable descente dans la cour de récréation du Square Michelet, une école élémentaire publique du 9e arrondissement de Marseille. Harcelée depuis plusieurs mois par des camarades de classe visiblement peu inquiétés par l’établissement, l’élève de CM1 avait été prise à partie pour une simple histoire de «paquet de bonbons» par un groupe de cinq élèves emmenés par un «meneur» de CM2. […]

La gravité des faits et l’ouverture des investigations laissaient songer à une sanction judiciaire exemplaire. Mais contre toute attente, le principal suspect a pu s’en sortir sans être inquiété. Ce dernier et les autres jeunes agresseurs de Synda ne feront pas l’objet de poursuites pénales, notamment en raison de leur jeune âge et de leur «irresponsabilité pénale» présumée comme rapporté par l’avocat de la mère de la jeune victime, Me Frédéric Coffano.

«Ma fille ne peut plus s’approcher de l’école. Je pensais que cela allait s’arranger, mais c’est de pire en pire. Ses psychiatres disent que tant qu’elle ne vivra pas un nouveau départ, elle ne pourra pas se reconstruire», poursuit Leila, précisant que les harceleurs de Synda vivent à proximité directe de chez elle. «Elle se fait harceler en dehors de l’école. Cela a continué dans les centres commerciaux, aux abords de notre résidence. Les petits la narguent et se moquent d’elle», souffle la mère de famille qui cherche désormais à déménager pour refermer cette page douloureuse.

«Cela fait un mois que je harcèle tous les bailleurs et la mairie, j’ai envoyé 250 mails. On lui avait pourtant promis qu’elle allait partir et elle s’était dit que le cauchemar allait finir», regrette Leila. Le «meneur», lui, s’était vu infliger une simple «sanction» par la direction de son école : cinq jours d’exclusion de l’établissement. […]

Le Figaro

20/06//2024

Ce 7 juin, une fillette de 10 ans a été violemment agressée par des élèves de son école, à Marseille, au sein même de la cour de récréation de l’établissement, relatent France 3 et Le Figaro. Grièvement blessée, la jeune victime a dû être hospitalisée pendant une semaine dans la foulée. Elle est aujourd’hui traumatisée. Le meneur de ce groupe a été exclu à peine 5 jours de l’école. Selon les mêmes sources, il a déjà été exclu de plusieurs établissements et est connu pour son attitude hostile à l’égard des enseignants et des autres élèves.

Les faits ont eu lieu à l’école Square Michelet, dans le 9e arrondissement de Marseille. Ce vendredi-là, Leïla est contactée par la direction de l’établissement qui lui demande de venir rechercher sa fille, Synda, victime d’une agression dans la cour de récréation pendant la pause de midi. À son arrivée, la mère retrouve son enfant en état de choc, traumatisé et en sang. Elle a été attaquée par 5 élèves qui la harcelaient, dont un leader à l’origine de l’expédition punitive.

Que s’est-il passé? Synda était la cible privilégiée de cet élève, “camarade” de classe, depuis des mois: insultes, moqueries, intimidations et menaces au quotidien. Inquiète, sa mère avait d’ailleurs dénoncé certains faits auprès de la direction. Sans succès. Est-ce cette dénonciation qui a poussé le “bourreau” à se venger? Prise à partie et traitée de “balance” ce vendredi 7 juin, elle subit en tout cas un incompréhensible déferlement de violence: coups de poing, coups de pied, tabassée, Synda s’effondre dans la cour. Ses agresseurs ne s’arrêtent pas là et continuent de la frapper au visage, “comme dans un ballon”, selon les témoins. “Ma fille s’est fait massacrer”, sanglote Leïla, inconsolable. “Un élève lui a même sauté à pieds joints dessus”, ajoute-t-elle, incrédule. Le petit frère de Synda, 8 ans, a assisté à la scène. Il est traumatisé.

Hospitalisée d’urgence au service pédiatrique de la clinique Saint-Joseph, Synda vomit dès son arrivée. Le diagnostic est lourd: “traumatisme crânien sévère” avec “perte de connaissance” et “syndrome de stress aigu”. Ses blessures étaient si graves que l’hôpital a adressé un signalement au procureur de la République de Marseille, précise Le Figaro. La fillette est “complètement fermée, elle ne parle pas”, confie sa mère à France 3. “Elle ne se sent en sécurité que dans sa chambre d’hôpital avec la porte fermée” et “ne veut plus retourner à l’école”. […]

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