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À l’occasion de la rentrée des classes, l’Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes (Unadfi) souhaite alerter les parents et les enseignants sur les risques associés à l’introduction de certaines pratiques dans les établissements scolaires : Méditation, yoga, reiki, cours de mandala, cercles de paroles, techniques de respiration (Pranayama, breathwork) …

Ces nouveaux ateliers sont souvent présentés comme des moyens pour améliorer le bien-être des élèves, réduire leur stress, faciliter leur concentration, leur permettre une meilleure connaissance d’eux-mêmes, réguler leur équilibre émotionnel…

Les établissements ou les enseignants qui les proposent disent souvent vouloir « répondre aux besoins variés des élèves ». La démarche est sans nul doute sincère, mais l’Unadfi rappelle que certaines de ces pratiques présentent au moins quatre dangers :

  1. Elles font partie de l’arsenal des techniques utilisées dans les processus d’emprise et de prosélytisme mis en œuvre par nombre de mouvements sectaires. Banalisées à l’école, elles peuvent par un endoctrinement subtil induire une vision du monde ésotérique éloignant des réalités de la vie.
  2. Elles peuvent mettre à mal l’équilibre d’enfants et d’adolescents vulnérables.
  3. L’introduction de concepts ésotériques ou pseudo-scientifiques au sein de l’école peut par ailleurs brouiller les repères rationnels et scientifiques des élèves, entraîner une confusion entre croyances et connaissances, affectant leur capacité de réflexion et de jugement critique.
  4. Elles peuvent enfin, par leur caractère introspectif, les éloigner de ce que l’école est censée transmettre à savoir le sens du collectif et par voie de conséquence de la citoyenneté.

Site de l’UNADFI (Union nationale des Associationsde Défense des Familles et de l’Individuvictimes de sectes)

En Bretagne, un ancien député LREM de la quatrième circonscription d’Ille-et-Vilaine, Gaël Le Bohec, adepte de la MPC (méditation de pleine conscience), a tenté, en 2022, de convaincre Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Éducation, d’étendre à grande échelle cette pratique aux enfants de fin de primaire, aux 6e et aux 5e. [Des associations laïques] avaient demandé au ministre de l’Éducation d’interdire toute activité de ce type expliquant que l’inventeur de la MPC était le leader d’une importante officine New Age, « matrice de nombreuses psychos sectes qui inondent la planète depuis les années 70 ». Le collectif avait obtenu gain de cause.

Le télégramme

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