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Une enquête pour disparition inquiétante a été ouverte pour tenter de retrouver Mireille Nganga, porte-drapeau du Congo, championne de lancer de poids et de javelot, et le sprinteur non-voyant Grâce Mouambako.

Lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques, Mireille Nganga avait fait le show. Le drapeau du Congo-Brazzaville planté sur son fauteuil roulant, la championne nationale du lancer de disque et de javelot esquissait des mouvements de danse avec les bras sous les vivats du public.

Derrière elle, l’autre athlète de la délégation n’était pas en reste. Plus discret mais tout aussi motivé, le sprinteur non-voyant Grâce Mouambako, flanqué de son guide, promettait de tout donner pendant les épreuves pour être « la fierté du pays ».

Quelques jours plus tard, la situation est un peu embarrassante. Ce week-end, le responsable de la délégation paralympique congolaise a expliqué aux policiers que cela faisait plus deux jours qu’il n’avait plus de nouvelles des trois personnes en question. Les trois athlètes ont bien disputé les épreuves pour lesquels ils étaient qualifiés.

Qu’est-il donc arrivé aux deux athlètes et à leur guide ? Toutes les hypothèses sont envisagées. Celle d’une fugue est explorée.

Lors de ces Jeux, le Congo-Brazzaville n’est pas la seule délégation où des disparitions sont signalées. C’était le cas notamment du Rwanda et de sa championne Claudine Bazubagira. Cette para-athlète s’était volatilisée dans la soirée du 20 août à Courbevoie où sa délégation était hébergée. Elle devait se rendre à un dîner dans un restaurant non loin de son lieu de résidence. Elle n’est jamais revenue dans sa chambre.

La délégation érythréenne aux Jeux paralympiques de Paris 2024 a d’autre part signalé ce mercredi 4 septembre la disparition du vice-président du Comité érythréen olympique. Ce dernier avait quitté la veille le village olympique et n’aurait pas été vu depuis.

Une disparition vraisemblablement volontaire, selon une source judiciaire.

Le Parisien

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