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Certaines séquences, comme celles des drag-queens (…). Cette cérémonie d’ouverture se voulait-elle politique ?

Bien sûr que c’était politique, même si je ne fais pas de prosélytisme. Ma mission était de dire qui nous sommes. Dans tous les tableaux apparaissaient des corps différents, de la diversité, des femmes et des hommes maquillés ou costumés. Le théâtre était partout, la question des genres également. Les rois français se poudraient et portaient des talons. Jeanne d’Arc, une des plus grandes travesties de notre histoire, n’a-t-elle pas été condamnée parce qu’elle était vêtue en homme ? Notre culture est faite de cette fluidité de genres.

Le Monde

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