13/09/2024
INFO LE FIGARO – Un homme de 59 ans d’origine algérienne a été expulsé par les autorités françaises après avoir menacé de poser une bombe à l’aéroport de Marseille-Provence. Souffrant de problèmes psychiatriques, il était inconnu des services de police.
Le dimanche 4 août, à 9h45, un homme âgé de tout juste 59 ans interpelle des militaires de l’opération Sentinelle en patrouille dans l’aéroport de Marseille-Provence. Le quinquagénaire affirme alors être en possession d’une bombe qu’il entend actionner au sein de l’aéroport, comme le confiait au Figaro une source policière. L’homme se dit «fatigué de la situation à Gaza» et clame que «du sang allait couler». Il incite ensuite les policiers à lui tirer dessus. L’homme est interpellé une demi-heure plus tard, après l’évacuation de l’aéroport. Dans le sac à dos du suspect, aucune trace de charge explosive, mais un couteau pointu de 21 centimètres, dont le suspect justifie la présence pour couper des aliments. Une perquisition est ensuite ordonnée à son domicile.
[…]05/08/2024
Le quinquagénaire a été interpellé dimanche après avoir indiqué être en possession d’une bombe dissimulée dans son sac, déclenchant une interruption momentanée du trafic aérien.
La menace a été prise très au sérieux, déclenchant une évacuation d’un hall du terminal 1 de l’aéroport de Marignane alors que de nombreux voyageurs s’apprêtaient à prendre leur vol. Comme rapporté au Figaro d’une source policière, qui confirme une information dévoilée par La Provence , un homme âgé d’une cinquantaine d’années a été interpellé dimanche matin après avoir menacé de faire exploser une bombe.
[…]Un couteau retrouvé dans son sac
Dans la foulée, l’homme a été maîtrisé et interpellé par les forces de l’ordre avant d’être placé en garde à vue. En ouvrant son sac, les démineurs ont découvert qu’il ne renfermait en réalité aucun artifice. D’après une source, un couteau a tout de même été saisi, déclenchant le placement en garde à vue du mis en cause. Le trafic aérien a été interrompu pendant un peu plus d’une heure le temps de cette levée de doute, avant de reprendre peu après 11 heures.
