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Avec leurs enfants en bas âge dans les bras ou dans des poussettes, elles patientent devant la mairie de Nantes, ce lundi matin 16 septembre. Des mères de famille qui ont fui leurs pays il y a quelques mois. Toutes disposent d’un titre de séjour mais n’ont pas de toit. Venue de Vendée, cette femme tchadienne, mère de six enfants, dort dans les rues de Nantes : « Le 115 me dit de retourner en Vendée. Mais pour quoi faire ? Je n’avais pas de logement social, je dormais dans des motels au bord de l’autoroute. Sans cuisine, sans commerces à proximité. J’ai changé trois fois de ville pour scolariser mes enfants. » (…)

Il y a aussi cette Somalienne, arrivée en France en 2017, partie de Franche-Comté pour suivre son mari à Nantes. « Il travaille à l’aéroport, à faire le ménage ou comme cariste. » Hébergée pendant deux semaines par une connaissance de la communauté éthiopienne, elle se retrouve désormais à la rue et dort à la gare. Mais la dernière fois, « la police nous a mis dehors. J’ai quatre enfants, ils sont tous tombés malades ». (…)

« Tous ces réfugiés ont un titre de séjour, ils ont droit à un logement social », réclament Isabelle, du collectif la Maison du peuple, et Guillaume, de l’association Droit au logement (DAL44). (…)

Depuis le milieu de matinée, une délégation de l’intercollectif « Personne à la rue ! », comprenant également Médecins du monde, était reçue à l’hôtel de ville, par la direction du CCAS (Centre communal d’action sociale). (…)

Ouest France

(Merci à Fadet.)

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