Une nouvelle étude confirme que les conservateurs ont des amygdales légèrement plus grandes que celles des progressistes, à savoir la partie du cerveau qui joue un rôle clé dans l’identification des menaces potentielles et dans la réaction à celles-ci.
« Une amygdale légèrement plus grande indique simplement que le cerveau est plus sensible aux questions liées au besoin de sécurité, à la réduction de l’incertitude et de la menace, ou peut-être à un traitement plus attentif des stimuli négatifs », a déclaré l’auteur de l’étude, Diamantis Petropoulos Petalas, au New York Post.
L’amygdale est à peu près aussi grosse qu’une cacahuète décortiquée, et la différence entre les conservateurs et les progressistes est à peu près de la taille d’une graine de sésame, a expliqué M. Petalas.
Le fait d’avoir une amygdale plus grande peut être attribué aux gènes, à l’environnement ou, plus probablement, à une combinaison des deux, a-t-il ajouté. Il est possible qu’elle soit liée à une « plus grande propension à comprendre le danger ».
La recherche de M. Petalas, publiée jeudi dans la revue iScience de Cell Press, visait à reproduire une étude de 2011 de l’University College London largement partagée et critiquée pour n’avoir compté que 90 participants.
L’équipe de Petalas a examiné les scanners cérébraux de 928 adultes néerlandais âgés de 19 à 26 ans.
[…]Petalas a déclaré que son équipe ne s’attendait pas du tout à reproduire les résultats de l’étude de 2011.
[…]
