En sortant de la boulangerie, mardi 24 septembre vers 6h30, un surveillant pénitentiaire de la prison de Nîmes se fait interpeller par un homme en voiture qui lui demande de l’argent. Suite à une réponse négative, le conducteur sort une arme de son véhicule pour le menacer.
Quelques minutes plus tard, près du périphérique et du Chemin bas d’Avignon, le malfaiteur s’arrête. Il roue de coups un lycéen, le met à terre et pointe son arme en sa direction. Apeuré, le jeune lui donne son téléphone.
Puis, un troisième fait est attribué à ce jeune de 24 ans. Une mère de famille retire à un distributeur de billets, quand ce dernier lui exige de lui donner l’argent. Celle-ci refuse, et sous les yeux de sa fille de huit ans, l’agresseur braque un pistolet sur elle. Travaillant dans l’armement, la mère reconnaît immédiatement que l’arme est fausse et se met à hurler sur le voleur. (…)
Déjà condamné pour des violences sur ses beaux-parents, le prévenu est en récidive. (…)
Willy Lubin, le procureur de la République, donne ces réquisitions : “Trois faits de braquage dans un temps très court, c’est inadmissible ! Alors que certains vont travailler, vous prenez une arme pour aller braquer des gens. Les victimes sont traumatisées. On ne peut pas lui trouver d’excuses par rapport à sa consommation de cocaïne pour des faits aussi graves. Je demande une peine de sept ans de prison. Je veux que les nîmois soient rassurés, car en ce moment à Nîmes, en termes de violences, nous jouons la Ligue des champions”.
Le tribunal de Nîmes a condamné le prévenu de 24 ans a cinq ans de prison dont un an de sursis, avec une interdiction de rentrer en contact avec les victimes et une obligation de travail et de soins addictologiques et psychologiques.