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30/09/2024

La victoire du chef du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ), avec 28,8 % des voix aux législatives, déclenche un séisme politique dans le pays de 9 millions d’habitants. L’ancien ministre de l’intérieur n’est toutefois pas assuré de gouverner, car les autres partis refusent toute coalition avec lui.

Le Monde

29/09/2024

Le Parti autrichien de la liberté (FPO) a remporté dimanche les élections législatives, plaçant l’extrême-droite en position de force pour former une coalition pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale, montrent des projections de sortie des urnes, mais sans l’assurer de pouvoir trouver un partenaire de gouvernement.

Conduit par Herbert Kickl, le FPO a obtenu 29,1% des voix [soit une hausse de 13 points par rapport au scrutin précèdent], devant le Parti du peuple autrichien (OVP) du chancelier Karl Nehammer, avec 26,2% des voix, et les Démocrates sociaux de centre-gauche (20,4%), selon une projection de l’organisme de sondage Foresight pour le média ORF publiée peu après la fermeture des bureaux de vote à 17h00.

Si la victoire de Herbert Kickl est confirmée, le profil de l’homme politique de 55 ans pourrait se révéler un obstacle aux yeux des leaders des autres partis pour former une coalition. Le leader du FPO n’a jusqu’ici pas donné d’indication sur une éventuelle volonté de sa part de se mettre en retrait pour garantir que son parti dirige le gouvernement autrichien.

MSN/Reuters

25/09/2024

Favori des sondages depuis des mois, Herbert Kickl, chef du Parti de la liberté d’Autriche (FPÖ, extrême droite), a décidé de faire campagne pour les élections législatives autrichiennes organisées dimanche 29 septembre en fuyant la plupart des demandes d’interview de médias établis. […]

Dans son programme, M. Kickl reprend ouvertement le vocabulaire très particulier de ce dernier, assurant vouloir transformer son petit pays de neuf millions d’habitants en « forteresse », où « le droit d’asile sera stoppé ». Il prône aussi la « remigration », afin de rendre à l’Autriche « l’homogénéité de son peuple ». Poussé à préciser ses intentions, M. Kickl a notamment évoqué l’idée de retirer la nationalité à tout naturalisé « qui s’attaque à nos valeurs », mais certains de ses candidats ont été jusqu’à évoquer la « remigration » (soit le retour dans leur pays d’origine) des « écoliers qui manquent de respect » à leurs professeurs, ou même des simples « racailles ». [..]

« Le concept de “remigration” est repris de manière de plus en plus positive, constate M. Kranebitter. On observe un glissement vers la droite de la population depuis la crise migratoire de 2015 puis la pandémie de Covid-19, avec une perte de confiance dans les institutions démocratiques et une montée du soutien aux thèses les plus radicales. » […]

Le Monde

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