Son ombre a plané à la sortie des soirées nancéiennes durant l’automne 2021. De ce que l’on sait, il a toujours frappé au même endroit : dans les rues adjacentes à la plus célèbre place de Meurthe-et-Moselle. Et ses victimes ont eu le malheur de croiser sa route, alors qu’elles rentraient, seules, au petit matin dans une cité ducale aux yeux encore clos. La presse locale s’est fait l’écho de ses agressions, terrorisant toutes celles qui auraient pu être les prochaines, jusqu’à son arrestation le 27 novembre 2021.
Cette ombre a pris corps. Ce suspect, Houssam B., aussi surnommé « le violeur de la place Stanislas », né en 1993 à Relizane en Algérie et employé dans un salon de coiffure pour hommes de Nancy, sera jugé du mardi 2 au jeudi 4 octobre par la cour criminelle de Meurthe-et-Moselle, pour viol en concours avec un ou plusieurs autres viols. Des faits qu’il est présumé avoir commis sur au moins deux jeunes filles, qui se sont constituées parties civiles. Mais peut-être la nuit a-t-elle piégé d’autres victimes, dont l’identité n’est jamais remontée…