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07/10/24

Un Algérien de 39 ans, sous OQTF, a été condamné ce vendredi 4 octobre 2024 à 17 ans de réclusion criminelle. Une peine lourde pour l’accusé qui a tenté de reporter la faute sur les victimes à l’audience.

Ismael C., 39 ans, a été reconnu coupable de viols, dont un sur mineur, ce vendredi par la cour criminelle de Haute-Garonne. Cet Algérien, sous OQTF et déjà condamné pour des faits similaires en Suisse, avait violé une jeune fille de 16 ans dans sa chambre d’hôpital au CHU de Toulouse en novembre 2021. Il a aussi été reconnu coupable d’un viol sauvage, en pleine rue dans le secteur du Capitole, d’une jeune femme à qui il avait tenté de dérober le téléphone portable. Le ministère public avait requis 18 ans de prison pour cet individu dont les experts ont, au cours de l’instruction, noté “la dangerosité sexuelle importante.”


Lien interne vers l’article n°12217668


Il mime les gestes des viols à l’audience

Défendu par Me Christian Etelin, l’accusé a nié les faits lors de l’audience à huis clos, cette semaine. Allant même jusqu’à reporter la faute sur les deux jeunes femmes : “Elles étaient consentantes, c’est une erreur judiciaire, c’est moi la victime, je suis faible et incapable de forcer” a-t-il expliqué. Le trentenaire ira jusqu’à l’indécence en mimant, dans son box, les gestes pour lesquels il comparaissait en justice. Malaise dans la salle…



Pour Me Brice Zanin, avocat de la jeune femme agressée en pleine rue : “la peine est lourde, mais elle est à la hauteur du traumatisme infligé aux victimes.” Le conseil de l’autre partie civile, Me Anaïs Chery notait “l’attitude d’irrespect de l’accusé face à des victimes blessées dans leur chair.” Ismael C. écope, à titre de peine complémentaire, à une interdiction définitive de territoire français.

La Dépêche

26/09/24

Un homme est jugé à partir du 2 octobre par la cour criminelle de Haute-Garonne. Le trentenaire a déjà été condamné pour viol et il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français. Ses victimes ont été agressées, pour l’une au CHU de Toulouse, pour l’autre en pleine rue.

Un homme de 39 ans à “la dangerosité sexuelle importante” est jugé à partir du mercredi 2 octobre 2024 par la cour criminelle de Haute-Garonne, pour deux viols, dont l’un commis sur une mineure. Une affaire qui soulève des questions après le meurtre de Philippine et en plein débat sur les criminels sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français).

Violée au CHU

Le 30 novembre 2021, Lisa (1) âgée de 16 ans, est réveillée par le bruit, alors qu’elle se trouve dans sa chambre d’hôpital au CHU de Toulouse. Le réveil indique 1h30 du matin et un homme est assis sur son lit. L’adolescente est prise de panique, son bas de pyjama et son teeshirt ont été enlevés. Elle reconnaît un individu avec qui elle a échangé autour d’une cigarette, un peu plus tôt dans la journée. Elle tente, en vain, de saisir la sonnette pour prévenir les soignants. L’homme lui explique “qu’il l’aime”, baisse son propre pantalon et lui impose une violente pénétration. Sidérée, la victime va immédiatement dénoncer les faits ; le trentenaire décrit comme “fuyant et décontenancé” par le personnel médical sera intercepté par les vigiles de Purpan. En garde à vue, Ismail C. affirmera que la victime était consentante.

Une deuxième victime agressée en pleine rue

Mais l’ouverture d’une information judiciaire pour viol, quelques jours plus tard, va permettre de faire le lien avec une autre affaire de viol. Non élucidée. En effet, trois semaines plus tôt soit le 9 novembre, Myriam (2) affirme avoir été violée par un inconnu près de la place du Capitole.


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