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À jeun, Hadj-Adda Saket est lucide : « Quand je suis trop alcoolisé, je tiens des propos incohérents ». Comme ce 28 juillet dernier au Pont-de-Claix, quand des agents de sécurité affirment avoir entendu l’homme de 48 ans leur lancer : « Sales négros, bande d’esclaves, fils de pute, ne revenez plus ici ! »

« Je suis d’origine algérienne, j’ai des copains africains, je ne suis pas raciste du tout », jure l’Isérois qui était convoqué le 20 novembre prochain devant le tribunal correctionnel de Grenoble pour s’expliquer sur ces “menaces de mort sur des personnes chargées d’une mission de service public en raison de la race, de l’ethnie, de la nation ou de la religion”.

Sauf que dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 octobre, ses voisins expliquent avoir entendu Hadj-Adda Saket les insulter, cracher devant la porte et les menacer de les tuer. Une énième irruption éthylique du quadragénaire qui les a amenés à appeler les gendarmes.

Le Dauphiné

(Merci à Max38)

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