C’est un résultat qui questionne l’efficacité de la politique de la ville menée depuis 2014 dans les quartiers dits « prioritaires », où vivent quelque cinq millions d’habitants. Les chercheuses Manon Garrouste et Miren Lafourcade, professeures à l’université Paris-Saclay, ont étudié, pour l’Institut des politiques publiques (IPP), les conséquences de la création des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sur les collèges situés dans ces zones, où les pouvoirs publics déploient des moyens afin de réduire les inégalités économiques et sociales avec le reste du territoire. Leur étude, publiée mercredi 16 octobre, montreque cette politique, lorsqu’elle est mise en œuvre, entraîne « un effet de stigmatisation très significatif » des collèges publics situés en QPV, à l’origine d’une hausse importante de l’évitement scolaire.
(Merci à Valentin)