Trois Afghans de 26 à 45 ans comparaissent ce lundi devant le tribunal correctionnel de Paris, soupçonnés d’avoir géré un point de vente de cigarettes contrefaites place de la Chapelle, à Paris (XVIIIe). Ils auraient structuré leur réseau sur le modèle des trafics de stupéfiants, avec des ravitailleurs, des collecteurs de fonds et même des allers-retours avec véhicules « ouvreur » et « porteur » .
On le surnomme « le Petit Kaboul ». Ce point de vente de cigarettes de contrebande et de contrefaçon historique, place de la Chapelle, à Paris (XVIIIe), l’un des plus gros de la capitale, a toujours été géré par des Afghans. À peine neuf mois après le démantèlement d’une grosse équipe en septembre 2022, trois hommes soupçonnés de diriger un réseau « très organisé », selon les policiers, avaient été interpellés. Ces trois Afghans âgés de 26 à 45 ans, sans papiers ou en demande d’asile, seront jugés ce lundi devant la 31e chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris, après un renvoi de plus d’un an, ordonné en septembre 2023
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