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C’est un nouvel exemple du renoncement de l’État à faire appliquer la loi. Début octobre, à Astana, au Kazakhstan, lors des championnats du monde de lutte (United World Wrestling), c’est revêtue de son hidjab de sport que la Française Sana Ndiaye a concouru. Sur le podium, en tenue officielle de l’équipe de France, c’est toujours voilée qu’elle s’est vu remettre une médaille d’or en jiu-jitsu et une d’argent en grappling (une discipline de la lutte).

Alors que la pratique sportive en compétition officielle interdit toute manifestation religieuse ostentatoire, comment se fait-il que la jeune fille de 17 ans, exclue de la Confédération française de jiu-jitsu brésilien et de celle de judo en 2023, notamment à cause de son voile, ait été autorisée à défendre les couleurs de la France sans respecter le principe de neutralité ?

lefigaro.fr

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