24/10/24
«Dans les investigations, il y a des points qui montrent que Dominique Pelicot a recherché et sélectionné des hommes de couleur», indique Roger Arata. La semaine dernière, le président avait demandé au principal accusé pourquoi il avait filtré certains profils. Dominique Pelicot avait simplement répondu qu’il n’était pas raciste. «Madame Pelicot, selon vous, est-ce ce qu’on pourrait voir, dans cette sélection, une forme d’humiliation supplémentaire à votre égard ?», sonde le président, marchant sur des œufs. L’objectif étant de savoir si, au-delà de l’atrocité des viols, Dominique Pelicot n’aurait pas, dans un degré de perversité encore supérieur, tiré une certaine jouissance dans le fait de livrer sa femme, qu’il aurait supposée raciste, à des hommes étant présumés d’origine étrangère. Toujours selon cette hypothèse, choisir ces individus selon ce critère aurait pu être une façon, pour Dominique Pelicot, de souiller encore davantage sa femme, et de compenser son supposé sentiment d’infériorité vis-à-vis d’elle.
«Quand je suis venue à la barre la première fois, on m’a demandé si j’étais raciste», se souvient Gisèle Pelicot, répondant au président. Le 5 septembre dernier, des avocats de la défense avaient effectivement demandé à la septuagénaire si, au regard de certains éléments du dossier, elle n’était pas «raciste» (mais aussi «exhibitionniste» et «alcoolique»). «En tant que femme, l’humiliation est totale», avait répondu l’intéressée le 18 septembre, en haussant le ton pour la première fois.
18/10/24
10/10/24
L’avocat d’un co-accusé homosexuel interroge son client :
06/09/24
Procès de Mazan : Dominique Pelicot a-t-il livré sa femme à des violeurs choisis car «racisés» ?
07/03/24
Un procès hors-norme de quatre mois se déroulera au palais des expositions à Avignon pour juger une cinquantaine d’hommes accusés d’avoir participé aux viols organisés par un retraité sur son épouse droguée.
18/03/22
Un grand-père de 69 ans est mis en examen à Avignon pour le viol de son épouse. 47 autres personnes sont mises en examen dans cette affaire.
(…)
Selon ces experts, il aurait commencé à droguer la victime car elle refusait l’échangisme. Les rapports avec les étrangers étaient filmés. « Ma femme était raciste, moi non, j’ai fait venir un black, un arabe… La voir avec son contraire, ça m’excitait encore plus… », confie-t-il aux experts.
(…) Le Parisien
