25/10/2024
L’agresseur, qui serait un jeune homme originaire du nord de l’Algérie, a tranché la gorge de la femme, qui est ensuite décédée à l’hôpital, selon la Radio Télévision Suisse.
Le motif de l’attaque n’est pas connu, mais la chaîne rapporte que l’homme a crié «Allahu Akbar» («Dieu est le plus grand») et «Vive la Palestine» pendant l’agression.
Au moment de l’agression, la femme, dont l’âge et le nom n’ont pas été précisés, était apparemment assise à l’extérieur d’un café populaire de Djanet avec ses enfants et une amie. L’agresseur, qui serait un jeune homme originaire du nord de l’Algérie, a tranché la gorge de la femme, qui est ensuite décédée à l’hôpital, selon la Radio Télévision Suisse.
L’homme aurait également tenté d’attaquer un autre groupe de touristes sur un marché peu avant l’attaque meurtrière, mais aurait été repoussé.
Le ministère suisse des Affaires étrangères a déclaré à l’AFP qu’il était au courant de “la mort violente d’une citoyenne suisse le 11 octobre dans le sud-est de l’Algérie”. Il a indiqué qu’elle faisait partie d’un groupe de cinq voyageurs, tous suisses, mais n’a pas fourni d’autres détails.
22/10/2024
Selon des sources en Algérie recueillies par Le Figaro, la victime était assise à la terrasse d’un café, quand un homme s’est jeté sur elle et l’a égorgée avec une arme blanche en criant «Allah Akbar». Selon nos sources, l’assaillant en fuite aurait été rattrapé par la population.
Sur une vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux, on voit le présumé assassin au sol, habillé d’un pantalon de survêtement noir et d’un t-shirt gris. Autour de lui, des Algériens le filment et crient : «Mets-lui les menottes, mets-lui les menottes.»
Les motivations de cette attaque – opération menée par un groupe islamiste armé actif dans la région ou acte isolé d’un radical cherchant à en découdre avec les Occidentaux – sont encore floues.
Cette attaque rappelle celle menée en 2014 contre le ressortissant français Hervé Gourdel. Ce guide de haute montagne de 55 ans avait été enlevé en Algérie par le groupe Jund al-Khilafa, affilié au groupe État islamique (EI), en septembre 2014 alors qu’il se trouvait en Kabylie pour un trek. Les terroristes avaient donné 24 heures au président français de l’époque, François Hollande, pour arrêter les frappes en Irak, avant de décapiter leur otage.
[…]D’après nos informations, une touriste suisse aurait été assassinée, il y a dix jours, alors qu’elle se trouvait avec quatre autres personnes en vacances à Djanet, dans le sud-est de l’Algérie. Vendredi 11 octobre, elle était attablée à la terrasse du café Skaner, au centre-ville, juste à côté de l’Onat, l’office de tourisme de Djanet. Cette oasis, située à 2 300 kilomètres au sud d’Alger, est considérée comme l’un des «joyaux touristiques de l’Algérie», selon la presse algérienne. Mais ce 11 octobre, en quelques minutes, l’insouciance offerte par ce cadre idyllique a basculé.
La touriste suisse, dont l’identité n’a pas été divulguée, aurait été attaquée et brutalement égorgée par un homme muni d’une arme blanche. «Elle a été évacuée sur l’hôpital de Djanet où elle a perdu beaucoup de sang, les médecins ne sont pas arrivés à la sauver», explique une source, en étroite relation avec des gens sur place. Deux hommes auraient été interpellés. L’un d’eux, arrêté par la population elle-même. « Ce sont deux gars du nord du pays, venus ici depuis six mois et habillés en touareg. Sans qu’on sache s’il s’agit d’un acte isolé ou revendiqué », croit savoir la même source. Laquelle ajoute : «Pour l’instant, c’est totalement étouffé. Rien ne sort, même sur les réseaux sociaux. Sur place, le mot d’ordre, c’est silence radio. Tout le monde s’y plie.»
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