C’est sur un coin de trottoir de la banlieue ouest que les enquêteurs de la brigade de répression du banditisme de Paris ont mis au jour les activités de racket de ces malfrats. L’un de ces hommes, âgé de 29 ans, a été mis en examen, en fin de semaine dernière à Nanterre (Hauts-de-Seine) avant d’être écroué. Il est soupçonné de faire partie d’une petite équipe qui depuis le mois de septembre taxe le gérant d’une onglerie de la ville préfecture.
L’affaire commence au mois de septembre quand les policiers recueillent une information indiquant que le gérant de ce salon de beauté de l’avenue George-Clémenceau reçoit la visite de malfrats qui le forcent à remettre de l’argent. « C’est un commerce très classique qui a ouvert ses portes en 2015 », précise une source proche du dossier. Les forces de l’ordre mènent de discrètes recherches et apprennent qu’un certain « Youssef », flanqué d’un homme de main surnommé « Petit chou », vient tous les soirs dans sa boutique. « Ils sont armés d’un revolver et l’ont montré à la victime avant de se faire remettre la recette », ajoute une source proche de l’affaire. Les fonctionnaires prennent contact avec le gérant qui dépose plainte et reconnaît l’un des bandits sur des photos provenant des archives policières. Son préjudice, serait d’environ 20 000 euros.
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