Fdesouche

Mélissa a grandi dans une famille classique avec un père, une mère et des enfants. Un schéma qu’elle pensait un jour reproduire. Mais au fil des années, Mélissa commence à déconstruire et s’éloigner de ce modèle traditionnel pour un tas de raisons. “C’est d’abord un cheminement de vie et aussi une réflexion féministe. J’avais de plus en plus l’impression que demander à une seule personne d’être en même temps le colocataire idéal, l’amant idéal, le parent parfait, le meilleur ami, c’était se mettre beaucoup de pression en fait, et que, en cloisonnant les rôles, il y avait moins de risque d’échec, explique la jeune femme.

Ce n’est que passé l’âge de 30 ans que Mélissa fait une rencontre fortuite sur Tinder avec un homme qui va changer le cours de sa vie. Malgré leur brève histoire d’amour qu’elle juge “catastrophique”, Mélissa a toujours eu le sentiment que ce qu’elle devait construire avec cet homme se trouvait ailleurs. Un soir, ils se revoient et, après quelques cocktails, elle lui dit : “Et si on faisait un enfant ensemble ?

Ils décident de rédiger un contrat pour sceller leurs points de vue et se lancent dans leur grande aventure de coparentalité. C’est ainsi que depuis près de 4 ans, ils élèvent conjointement, mais séparément, leur petite fille. Tout se passe comme Mélissa l’avait imaginé, à une chose près. Elle n’avait pas anticipé à quel point cela allait être compliqué pour elle de ne pas élever son enfant à temps plein. “C‘était très clair que mon deuxième enfant, je le ferais de manière solo.

Mon projet de deuxième enfant a été pris très au sérieux. Je n’ai vraiment pas du tout eu de soucis. Je n’éprouvais pas le besoin, comme pour ma fille, d’écrire un contrat. Mais par la force des choses, par le processus de PMA, j’ai été obligée de construire aussi bien mon projet

rtbf.be

Fdesouche sur les réseaux sociaux