Pour rappel, Mohamed Amra s’est évadé de la prison d’Evreux le 14 mai dernier. Pour qu’il s’évade, les fourgons pénitentiaires ont été attaqués, et deux agents ont été tués.
Tarik Bouzaknoun n’aime pas les forces de l’ordre. Et il sait leur faire comprendre. Le 22 octobre, l’homme de 33 ans se rend à Mouy (Oise) pour en découdre avec un autre homme. Selon lui, ce dernier enverrait des photos de sa copine à sa sœur, ce qui lui déplaît fortement. Pour se donner de la force, il va d’abord au café, s’enfiler quelques verres. Avant d’aller régler ses comptes. «Quand je bois de l’alcool je réfléchis pas, ça part direct», explique-t-il au tribunal de Beauvais, lors de sa comparution immédiate ce vendredi 25 octobre.
Les gendarmes de Noailles sont appelés pour intervenir sur cette altercation. Sur place, ils identifient rapidement Tarik Bouzaknoun. Il reconnaît globalement les faits des violence. Comme il sent l’alcool, les gendarmes l’invitent à rentrer chez lui. C’était mal connaître le trentenaire qui, visiblement, avait encore envie d’en découdre. Au lieu d’écouter les forces de l’ordre, l’homme hausse le ton et lance tous les noms d’oiseaux possibles envers les gendarmes : «fils de pute», «salope», «tête de sanglier», «tu pues de la chatte», ou encore «t’es tellement moche que j’te prends en levrette sans voir ta tête». Un florilège d’insultes qui lui valent une interpellation.
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