Une vingtaine de personnes, masquées et vêtues de noir selon nos confrères du Dauphiné Libéré, ont surgi sur la place Saint-Bruno et couru en direction de la rue Nicolas Chorier. Certaines étaient porteuses d’armes blanches, tandis que l’une d’entre elles, équipée d’une arme de poing, a tiré en l’air à deux reprises. (…)
(…) Aucun blessé n’est à déplorer mais de nombreux témoins terrorisés se sont réfugiés dans des commerces dont les rideaux ont été précipitamment baissés. (…)
Dans le même temps, un témoin signalait aux forces de l’ordre avoir vu un homme se débarrasser d’une arme de poing sous un véhicule en stationnement, laquelle arme a pu être retrouvée et saisie.
Face à cette nouvelle fusillade – qui, comme les nombreuses précédentes, est vraisemblablement liée à la guerre que se livrent des trafiquants de drogue pour s’approprier ce lucratif point de deal —, la plupart des commerçants de la place Saint-Bruno ont décidé de fermer boutique pour le reste de la journée.
Dans les heures qui ont suivi, la police, qui a procédé à l’interpellation de deux personnes, dont un adolescent de 15 ans en possession d’une machette, a maintenu une présence dans le quartier.
Mais en début de soirée, la tension est remontée d’un cran, des jeunes jetant des poubelles en travers de la rue Edgard-Quinet, probablement pour prévenir une nouvelle attaque de leurs ennemis. Le lucratif point de deal de Saint-Bruno est en effet vivement disputé à intervalles réguliers (…)