En détention provisoire dans un [autre] dossier criminel, Youssof Galloko, un Parisien âgé de 39 ans, comparaissait en visioconférence depuis Nanterre (…) Des faits commis en 2021, qui révèlent et alertent sur la personnalité particulièrement inquiétante du prévenu. Avec 12 mentions à son casier judiciaire, notamment pour des faits d’atteintes sexuelles alliées à des pratiques obscènes, et soupçonné d’être impliqué dans des faits similaires plus récents, la particularité de cet arrogant personnage, qui n’a plus d’avocat, c’est de nier fermement tout en bloc. (…)
La petite jeune femme qui tente de cacher son apparence sous un bonnet témoigne. Le 25 août 2021, dans son appartement Cannois (…) un inconnu a pénétré dans son logement en fracturant la porte (…). Elle décrit la scène : “il n’a même pas parlé il m’a prise comme une poupée, giflé, craché dessus, m’a écarté les jambes, léché le sexe” (…).
Quand la police municipale, appelée par une voisine, intervient, elle retrouve la victime en état de choc, “communiquant par des gestes (…). L’agresseur sera appréhendé quelques minutes plus tard (…). “J’étais en vacances avec des amis, on a fait la fête, j’étais bourré, alcoolisé, défoncé à la cocaïne, cette femme je ne l’ai pas vu cinq minutes” (…) Dans son délibéré le tribunal condamne le prévenu à 5 ans de prison avec mandat de dépôt et à un suivi socio judiciaire pendant 3 ans, une obligation de soins, une interdiction de contact avec la victime ou de paraître à son domicile et à l’indemniser.