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Drôme Drame de Crépol : un an après, les plaies sont encore à vif

Aujourd’hui, ce qui désole le plus ces femmes, c’est la remise en cause de leurs propos. « On sait ce qu’on a vécu. C’était une attaque, on est venu nous intimider, nous terroriser. Ce n’était pas une bagarre qui a mal tourné. Des mamans qui se sont fait agresser sur le parking. Il y en a un qui a tiré en l’air avec son pistolet, décrit Emmanuelle. Mon conjoint a essayé de repousser les assaillants. Mon fils, comme d’autres, a entendu dire “on est là pour planter du blanc”. Pourquoi la justice ne l’a-t-elle pas retenu ?
Si on nous prend pour des fachos, alors il vaut mieux se taire. Notre parole est sans cesse politisée mais, nous, on s’en tient aux faits

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