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Vingt ans après les faits, le fugitif avait été arrêté et mis en détention dans l’attente d’un nouveau procès. Une erreur de date d’audiencement devant la chambre de l’instruction lui a permis de sortir de prison. Il est désormais libre sous bracelet électronique mobile.

Couac judiciaire à Paris. Barbe grise et cheveux hirsutes, cet inquiétant quinquagénaire, accusé d’être un violeur en série, a été remis en liberté, mardi midi par la chambre de l’instruction. Karim B., 52 ans, a déposé une demande de remise en liberté, au mois d’octobre dernier, auprès du greffe de la maison d’arrêt où il est incarcéré.

Or son dossier devait être examiné dans un délai de vingt jours, ce qui n’a pas été fait et cette erreur entraîne automatiquement sa libération. « C’est la loi, explique un magistrat. Elle garantit nos libertés publiques contre les pouvoirs de la police et la justice. »

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