Déjà fragilisé politiquement, le gouvernement canadien de Justin Trudeau doit faire face à un nouveau scandale. Après plusieurs jours de polémique, le ministre de l’emploi, Randy Boissonnault, quitte son poste, accusé d’avoir prétendu à tort avoir des racines autochtones.
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Randy Boissonnault était sous le feu des critiques depuis la parution d’un article du National Post qui a révélé que l’entreprise Global Health Imports dont il est copropriétaire a répondu à un appel d’offres public en 2020 en prétendant être une société autochtone. Il avait expliqué en 2018 que son arrière-grand-mère était une « femme [de la nation crie] pure souche », une déclaration qu’il a répétée en plusieurs occasions. Vendredi, il s’est excusé pour avoir créé la confusion sur son lignage, affirmant n’avoir jamais prétendu être autochtone.
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Au Canada, l’appartenance à un groupe autochtone permet notamment d’accéder à certaines aides. De plus, le gouvernement Trudeau s’est fixé comme objectif d’accorder annuellement au moins 5 % de la valeur totale de tous les marchés publics à des entreprises autochtones.