Points clés de l’article du Monde
- Appel à la grève : Les syndicats de Bayard organisent une heure de grève jeudi 28 novembre, protestant contre des menaces perçues liées à « l’extrême droite ».
- Contexte tendu :
- Bayard figure parmi les repreneurs de l’École supérieure de journalisme (ESJ) Paris, en partenariat avec des personnalités comme Bernard Arnault et Vincent Bolloré, ce dernier étant qualifié d’ultraconservateur.
- Nomination controversée d’Alban du Rostu comme directeur de la stratégie, un ancien proche de Pierre-Édouard Stérin, milliardaire conservateur et initiateur d’un projet politique à droite.
- Opposition syndicale : Les syndicats craignent une infiltration idéologique, s’inquiétant du parcours de M. Rostu et de possibles influences sur Bayard.
- Défense du principal concerné :
- M. Rostu affirme qu’il n’aura aucun rôle éditorial ou managérial et se concentre sur la diversification économique du groupe.
- Il se défend de tout lien avec le projet politique Périclès et critique un « procès d’intention ».
- Un groupe sous pression : Bayard, détenu par les Augustins de l’Assomption, édite plusieurs publications catholiques et jeunesse, face à une crise économique touchant la presse.
Le Groupe Bayard, fondé en 1870 par la congrégation religieuse catholique des Augustins de l’Assomption, possède et publie plusieurs journaux et magazines en France. Parmi les principaux titres, on trouve :
- La Croix : quotidien national d’information générale à orientation catholique.
- Le Pèlerin : hebdomadaire abordant des sujets religieux, culturels et sociétaux.
- Notre Temps : mensuel destiné aux seniors, traitant de sujets liés à la santé, la retraite et les loisirs.
En plus de ces publications, le Groupe Bayard est reconnu pour sa presse jeunesse avec des magazines tels que Pomme d’Api, Astrapi, Okapi et J’aime lire sous la marque Bayard Jeunesse, ainsi que Toboggan, Wapiti et 1jour1actu sous la marque Milan, une filiale du groupe.
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