Interpellé lundi à Dijon par la gendarmerie, ce sexagénaire est soupçonné d’être impliqué dans deux affaires criminelles particulièrement mystérieuses et sanglantes : les meurtres de Laïla Afif en 2000 et de Nathalie Boyer (15 ans, retrouvée égorgée) en 1988 en Isère. ADN de parentèle, mode opératoire… Les enquêteurs ont discrètement resserré leurs filets.
Qui se cache derrière ce sexagénaire au visage glabre, au teint cireux et dont on peine à donner un âge ? Ce retraité séducteur, aux multiples conquêtes, pourrait-il dissimuler un tueur en série passé sous les radars pendant trois décennies ? C’est la question qui frémit au pôle national cold case de Nanterre. Nathalie Boyer fait partie des victimes du dossier des « disparus de l’Isère » qui concerne neuf disparitions ou meurtres d’enfants dans le département entre 1983 et 1996.